Quelques soirs au Cabaret 5
Une page blanche, une plume qui court,
des souvenirs en avalanche
et c’est déjà dans mon cœur
le désordre d’une joie.
Guy Mauffette, Comme au Cabaret du soir qui penche
*choix de la lectrice d’Ilya Schor
Une page blanche, une plume qui court,
des souvenirs en avalanche
et c’est déjà dans mon cœur
le désordre d’une joie.
Guy Mauffette, Comme au Cabaret du soir qui penche
*choix de la lectrice d’Ilya Schor
Catherine Aygalinc est sûrement amoureuse de Paris. Il ne peut en être autrement quand on consacre un livre aussi riche, aussi beau, tant par son contenu littéraire que pictural, à Paris. C’est donc face au ravissement de l’auteure que nous nous trouvons au hasard de ces pages consacrées à la capitale de la France, un ravissement qui devient le nôtre à mesure que défilent sous nos yeux des photos prises par d’autres amoureux de Paris et les mots écrits par ceux qui ont tant aimé cette ville à nulle autre comparable.
Baudelaire, Verlaine, Apollinaire, Prévert, Eluard, Nerval, Aragon, Breton et nombre d’autres réunis dans Paris Poète répondent aux photos de Nadar, Brassaï, Wols, Doisneau, Cartier-Bresson et quelques autres, à moins que ce ne soit ceux-ci qui répondent en clichés aux premiers.
Mais peu importe. Ce qui nous intéresse est le résultat. Cette promenade dans les multiples Paris des uns et des autres, le Paris des cafés, celui des quais, des toits, celui où se croisent les noctambules, le Paris à l’avant-garde de la mode, le Paris des métiers, le Paris des artistes, tous ces Paris qui n’en forment qu’un et dans lequel nous allons en chantant au fil des pages une des nombreuses chansons qui lui son dédiées et que certains textes et photos nous suggèrent. À vous de choisir la vôtre.
Quant à moi, je feuilletterai encore Paris Poète. Pour le plaisir. Pour la beauté des mots. Pour la lumière des photos. Pour la nostalgie qui fait vivre.
Pour accompagner les fleurs de ce matin, laissez-vous bercer par Maurane et la chanson titre de son tout nouvel opus, qui est comme chacun de ses albums pur enchantement, Fais-moi une fleur.
Alors qu’il neige depuis hier soir sur Montréal, ces photos prises par Chantal à Bénodet sont, en ce qui me concerne, plus que bienvenues!
Entre « livre » et « vivre », il n’y a que la chiquenaude d’une consonne perdue. (Raphaël Sorin)
*toile de Joanna Zjawinska