Lali

7 mars 2012

L’aveu 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Nombreux étaient les recueils à tenter la lectrice de Coles Phillips. Mais c’est finalement sur le premier livre qu’elle avait choisi qu’elle a décidé de s’arrêter. Un recueil du poète Michel Pleau intitulé L’aveu tout simple d’un visage, qui l’avait séduite par son titre, puis par ses mots.
Notamment ceux-ci :

Je confonds les neiges mortes
et les saisons de rouille

l’absence prend forme

l’âme tremble en ses propres eaux

la terre renonce aux murmures
quand elle soutient la nuit

La rose blanche

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:06

C’est avec pudeur qu’Inge Scholl nous livre dans La rose blonde blanche, nom d’un groupe de résistants allemands, l’aventure qui a mené à l’échafaud cinq jeunes et un professeur d’université, parmi lesquels son frère Hans et sa sœur Sophie, laquelle a inspiré de nombreuses publications et trois films.

Et pourtant. Inge Scholl aurait pu être moins détachée de cette histoire qui est aussi la sienne puisque celle des siens. Mais peut-être que la raconter autrement que de manière factuelle aurait été trop dur. Du moins peut-on l’imaginer quand on lit ce récit publié une première fois en 1953 et réédité à plusieurs reprises depuis, alors que rien ne nous est cachée de l’issue. Du moins nous est-il permis de le penser près de 70 ans après les événements alors qu’ils ont tant et si bien laissé leurs marques que nul ne peut avancer aujourd’hui la passivité totale de la population allemande.

Mais six, cela ne constitue qu’un grain de sable. Pas de quoi enrayer le mécanisme de la machine bien huilée et hautement disciplinée des nazis. Ce qui nous donne à poser une question à laquelle le livre ne répond pas. Combien de mouvements du même acabit et combien de résistants allemands y a-t-il eu? Juste six? J’ose espérer que non et aussi que d’autres livres éclaireront ce pan de l’histoire trop peu dévoilé.

Écoute ça!

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 11:04

À un vieil ami qui me demandait récemment si j’aimais le rock des années 70, question qui m’a semblé si vaste que je n’ai pas été en mesure de répondre à sa question sans balbutier tant ma connaissance du rock et des années 70 est floue, j’ai envie de dire : Écoute ça! Ou plutôt, écoute Solas, un groupe que je vous ai présenté dans ce billet il y a près de deux ans et que je vous invite à entendre à nouveau dans A Waltz for Mairead.

Ce que mots vous inspirent 617

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il vaut mieux porter le poids de son propre chagrin que le fardeau des obligations contractées envers autrui. (Mocharrafoddin Saadi)

*illustration de Phil Wrigglesworth