Lali

Je t’offre le silence
d’un sablier.

Il ne limite rien,
libère un temps
pour s’échapper.

Christophe Condello, Le jour qui s’attarde

*choix de la lectrice de William Fulton Brown

mots du désir
mots d’amour
on les croyait perdus
enfouis enterrés
et pourtant
ils étaient là
impérissables imprévisibles
à portée de main
au bout des lèvres
malgré

(novembre 2011)

*toile de Barbara Craig

Il n’y a pas d’action véritable sur l’autre sans un don total à l’autre. (Fernand Ouellette)

*toile d’Alexandre Gusarevich

Tout paraît simple à qui est transfiguré par sa vie intérieure. (Fernand Ouellette)

*toile de Karl Gussow

Nous sommes tous liés les uns aux autres comme des rameaux de la même branche. Nous sommes tenus à bout d’âme par les êtres les plus spirituels. (Fernand Ouellette)

*toile signée Harold Harvey

La normalité demeure une question relative à une époque et à une civilisation. Or chaque culture a tendance à croire que son équilibre et la norme universelle. (Fernand Ouellette)

*toile de Montserrat Gudiol

La souffrance humaine n’a pas de limites. Si on la regarde de trop près, elle nous aspire et nous dissout. (Fernand Ouellette)

*toile de Marie Godest

Ce qu’il y a de plus pénible dans l’écriture : la sécheresse, l’intervalle entre deux livres, comme un hiatus dans sa propre durée intérieure. On se croirait en suspens. (Fernand Ouellette)

*toile de Marcel Dyf

Les livres ont toujours leur utilité, comme le prouve cette toile de l’artiste Andrei Buryak qui vous est offerte en ce dimanche afin que vous la racontiez en vos mots.

Comme le veut l’habitude, la toile attendra sagement vos histoires pendant sept jours et aucun commentaire ne sera validé avant qu’une autre toile remplace celle-ci.

D’ici là, bonne semaine à tous et que l’inspiration soit au rendez-vous!

Dans certains états d’âme, la beauté torture, et toute souffrance, même lumineuse, devient intolérable. (Fernand Ouellette)

*toile d’Anton von Werner