Avec un titre comme celui-ci, on peut imaginer beaucoup de choses, encore plus quand l’éditeur n’a pas pris la peine d’écrire une seule ligne en quatrième de couverture.
J’avais donc imaginé que les étoiles filantes étaient au cœur de ce conte. J’avais même imaginé qu’elles en étaient les héroïnes. Voire même qu’on me raconte comment elles naissent et pourquoi on fait un vœu les doigts croisés quand elles traversent le ciel. Mais j’avais tout faux.
Il est ici question d’un roi magicien, d’une reine, de leur fille qui nait après des années à l’espérer, laquelle disparait à l’âge de neuf ans et n’est jamais retrouvée. Et les étoiles filantes dans tout ça? Ah. C’est celles qui apparaîtront soir après soir dans le ciel pour indiquer son chemin à la disparue depuis des années. Et c’est tout? Oui, c’est tout. Enfin, presque. Le premier paragraphe du livre m’a laissée hautement perplexe et dubitative. On y trouve entre autres le jus de coloquinte et Platon. Et moi qui croyais que c’était un conte qui s’adresse aux petits…
Ça commence mal. Le parent, l’enseignant ou le bibliothécaire n’aura pas lu quatre lignes qu’il devra déjà arrêter sa lecture pour donner des explications. Et de plus, tout ça pour que la princesse ne soit jamais retrouvée… C’est trop. L’histoire signée Nicolas Marie et les aquarelles très classiques de Jane Gomez ne m’ont pas convaincue. J’attends un vrai conte sur les étoiles filantes. Pas un album au joli titre qui n’en parle qu’à la fin.