Rose Lagercrantz est la propre nièce de Charlotta, l’une des deux sœurs juives originaires de Sighert dont l’histoire est relatée dans ce récit destiné aux jeunes.
Finement raconté, sans faire de mélo, La petite fille qui aimait les pommes de terre nous parle de survie et d’espoir, d’une lettre lancée d’un train à leur frère à Paris, du camp de Bergen-Belsen et d’une nouvelle vie qui les attendra en Suède dans un premier temps, puis au Canada.
L’auteure, qui est née à Stockholm en 1947, écrit pour les jeunes depuis près de 40 ans. Pas étonnant donc qu’elle utilise un ton qui rejoint les jeunes et juste assez de détails pour qu’on puisse suivre le fil sans se buter à des questions inutiles. Le seul hic : des illustrations peu convaincantes, presque caricaturales, signées Lars Munck, qui nuisent plus qu’elles ne servent le texte.