L’âge de la parole 9
La lectrice du peintre Ion Popescu Negreni a ouvert son cœur. C’est la seule manière de lire Roland Giguère. Et c’est ainsi qu’elle a choisi cet extrait du magnifique recueil L’âge de la parole.
Les mouvements de ton corps
sont les marées qui m’emportent
loin loin d’ici
vers des mers sans adieu
vers des mers sans merci
en amont des rivières qui portent
mes désirs d’amour à bon port
tu t’inscris
lumineuse de tous feux
ravissante et ravie
ma caravelle suit la courbe de ta vie.