Lali

30 décembre 2008

Morceau de mémoire 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice d’Henry Bouvet est heureuse. Je lui ai tant parlé du poète Jacques Brault qu’elle avait hâte de parcourir Mémoire à son aise. J’ai donc laissé la lectrice et le livre seule à seul. Pour qu’elle trouve ces mots :

Aujourd’hui comme demain avec les mots du bord
et qui s’en vont à la diable
Je t’écris et je te parle comme de nulle part
Parce qu’il le faut et que c’est ainsi sans rime ni raison
Comme au premier jour comme au premier mot dans la rue
qui coule encore dans la ville
Je t’aime pour ces pauvres mots entre nous tombés
je ne sais où
Et par nos corps qui se disjoignent et font silence
de toute part
Et par tous et toutes qui refont les mêmes mots
avec la fleur à la bouche

Un véritable roman d’atmosphère

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:30

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J’aime les romans qui mettent en scène des écrivains. Je ne pouvais donc qu’être attirée par le roman de Caroline Lamarche intitulé Lettres du pays froid. Un roman que j’aurais du mal à résumer d’ailleurs. Un roman où s’entrecroisent écriture, Frida Kahlo, amour, mort et personnages fantasques autour de la narratrice-écrivaine. Un roman que j’ai aimé pour l’écriture riche et imagée de l’auteure, pour ce personnage trouble et troublant d’Alexis, pour le non moins troublant Loup, pour le besoin d’écrire omniprésent de la narratrice, pour les questions de celle-ci, pour tout ce qui fait de ce roman un véritable roman d’atmosphère.

Je ne veux pas y penser, mais…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 17:45

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Je ne veux pas y penser, mais j’y pense quand même. Aux journées qui passent trop vite et qui mèneront inéluctablement à la fin des vacances. Bien trop vite. Alors qu’il y a encore dans mon lit une pile de livres qui attend. Non pas Lolita que la lectrice de Suzie Spaggiari est en train de lire, mais des romans, des recueils de nouvelles. Tous attirants. Tous tentants. Et auxquels dans quelques jours je ne pourrai leur consacrer autant de temps qu’en ce moment.

Je ne veux pas y penser, mais j’y pense quand même.

On va se régaler!

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 15:28

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C’est l’heure du café, du thé, du chocolat chaud… Et en plus, Chantal nous attend à Paris, dans mon café préféré… Je sens qu’on va se régaler!

La cloche

Filed under: Vos traces — Lali @ 12:25

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Non, non, il n’y a pas qu’Armando qui ait la main mise sur une cloche. Denise, aussi! Sonnerait-elle déjà?

Un amour portugais

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 11:18

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Le quatrième de couverture annonce qu’il s’agit au départ d’une histoire vraie qui a secoué Lisbonne et le Portugal tout entier en 1724. Probablement que Guess Who et Armando pourront valider la véracité de cette idylle entre Dom João de Mascarenhas et Maria de Penha de Franca de Mendonça e Almada, tous deux mariés, laquelle resterait dans les annales comme un des plus grands scandales de la cour portugaise et espagnole.

C’est cette histoire qui a inspiré à José Jorge Letria un roman épistolaire intitulé Un amour portugais (traduction de Um amour português) qui relate avec pudeur mais avec passion les sentiments qui ont animé les héros et qui pourrait se résumer par ces extraits :

Je ne peux te promettre rien d’autre, mon amour, hormis le feu de cette reddition et la fidélité éternelle à ce sentiment qui me laisse si vite prostré comme il m’élève vers des pics d’allégresse et d’espérance. M’égarerais-je ? Mon instinct et la volonté de Dieu me disent que non. En ces temps de mariages d’intérêt, notre amour est pur comme les eaux du Tage par un matin de mai et c’est ainsi qu’il doit rester, quand bien même les plus sévères vents de tempête viendraient à souffler contre nous. Nous devons être ensemble pour résister à tout et à tous ceux qui voudraient empêcher notre amour de fleurir. (p.31)

Ce que je veux te dire, et surtout te demander, mon amour, c’est de ne pas renoncer, car moi non plus je ne renoncerai pas. Nous devrons faire fond l’un sur l’autre jusqu’à la limite de nos forces, unis par cette complicité passionnée qui laisse chacun dépositaire du bonheur de l’autre. S’il te plaît, mon amour, ne cesse jamais de m’aimer. (p.47)

Et comme toutes les histoires romanesques et romantiques, il va sans dire qu’elle finira mal et que je ne vous raconterai pas l’issue. Mais José Jorge Letria a su faire de cette histoire inspirante un très beau récit qui a la langue d’un autre siècle et qui ravira ceux et celles au cœur tendre.

Rose ou bleu?

Filed under: Vos traces — Lali @ 9:12

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À vous de choisir la couleur du ciel aujourd’hui. C’est Denise qui offre la tournée!

Voilà six jours…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Voilà six jours que matin après matin, la lectrice de Patrick Procktor relit la citation de la semaine destinée à ce que mots vous inspirent. Est-ce aujourd’hui qu’elle laissera sa plume filer sur le papier? Est-ce aujourd’hui que vous ferez de même?