Lali

7 janvier 2008

La lectrice à la voix douce

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:22

geddes

Le livre était-il si ennuyant pour qu’il s’endorme? Ou la voix de la lectrice d’Andrew Geddes si douce qu’il s’est laissé porter par elle comme le font les enfants à qui on lit des histoires avant qu’ils n’aillent au lit? Je serais tentée de choisir la seconde option, sans pourtant m’en expliquer la raison. Par une espèce d’intuition que je n’explique pas plus. Sinon que je ne peux qu’imaginer une voix douce à une lectrice au regard tendre et doux comme le sien.

Elle ne sait pas comment c’est arrivé

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:10

malfanti 2

Elle ne sait pas comment c’est arrivé, mais c’est ainsi. Un jour, elle n’a plus lu que des livres mettant en scène des personnages qui écrivent. Par goût. Par une espèce de fascination. Par curiosité. Par ce mélange des trois. Comme si cela allait l’éclairer sur ce goût d’écrire que la lectrice de Giacomo Malfanti porte en elle. Comme si elle avait un tel besoin de comprendre ou de s’identifier à celui ou celle qui écrit, journaliste, poète, écrivain, dramaturge ou autre, qu’elle se faisait un devoir – et sûrement aussi, un plaisir – de tout lire sur « son » sujet. Comme certains philatélistes vont à la chasse aux timbres ne représentant que des papillons. Comme d’autres ramassent du sable de chaque plage sur laquelle ils posent le sol pour l’emmagasiner dans des bouteilles bien étiquetées.

Elle ne sait pas comment c’est arrivé. Mais elle a choisi pour sujet de ses lectures un sujet qui, je crois, est inépuisable. Il n’y a pas une semaine où ne paraît pas un roman autour d’un personnage écrivant.

Habitudes

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 20:06

jerome

Si c’est une maladie – ce que je ne crois pas, considérant la chose bien davantahe une habitude – que celle de mener de front la lecture de plusieurs livres, je crains que dans mon cas elle ne soit totalement et absolument incurable. Comment, en effet, changer après autant d’années à aller d’un livre à l’autre, d’un roman à un recueil de poèmes à un essai? Comment? J’ai tellement pris l’habitude de glaner que je me sentirais probablement perdue s’il me fallait faire autrement.

Curieusement, l’idée de m’asseoir sur le plancher au milieu de livres commencées, comme le fait la lectrice de Jérôme, a un petit quelque chose qui me plaît bien. À un point tel que je me demande si quand j’aurai fini de vendre et de donner le « en trop » dans une pièce qui servait de chambre d’amis, je ne ferai pas là une salle de lecture. D’un côté un sofa, de l’autre un coussin au sol et les livres en cours de bouquinage. Mais je perdrais ainsi un plaisir qui est mien : celui de dormir avec mes livres…

Son banc

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:09

cohan

Et parfois, un banc fait toute la différence. Un banc qui n’est pas nécessairement à soi, mais qui est là, toujours libre, aux heures où on a envie de le retrouver. Matin après matin. Comme un ami. Pour lui lire les nouvelles du jour, peut-être. Ou juste pour le réconfort. Qui sait. Il faudrait demander à la lectrice de Clara Cohan ce qu’elle en pense…