Lali

2 janvier 2008

Ce que mots vous inspirent 10

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:02

cs

On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. [Pierre Desproges]

Et la lectrice de Christophe Sawadogo qui aime tant rire se dit exactement la même chose, je crois…

Et vous, qu’en dites-vous?

Ce que mots vous inspirent est cette catégorie hebdomadaire où une phrase se glisse pour que vous laissiez vos impressions si le cœur vous en dit. Mercredi prochain, nous saurons si elle a su vous inspirer quelques lignes puisque les commentaires ne seront pas validés avant cette date. Pour le plaisir et le partage. Rien d’autre.

Bon mercredi à tous!

Au chaud…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:22

frieseke 8

frieseke 6

Les rues sont embourbées par la neige d’hier. Il y a d’énormes bancs de neige qui bloquent le chemin, accumulés là par les rafales de vent de la nuit. Le mercure frôle les quinze degrés sous zéro. Et je prends tranquillement mon café. Je sais qu’il me faudra penser à enfiler de quoi affronter l’hiver, pulls, chausssettes de laine, foulard, capuchon, gants. Parce que c’est la fin des vacances et que le bureau m’attend. Alors que je resterais plutôt là, avec un livre, bien au chaud, comme la lectrice de Frederick Carl Frieseke.

Des hortensias pour Jacqueline

Filed under: États d'âme,Signé Lali — Lali @ 6:42

hortensias421

Aujourd’hui, en Val-de-Marne, ont lieu les funérailles de mon amie Jacqueline, disparue le jour de Noël. Voilà plusieurs jours que je veux parler d’elle, sans trouver les mots. Il est toujours difficile de parler au passé de ceux qu’on a aimés.

Or, elle sera toujours vivante dans ma mémoire. Vivante comme ce jour de juillet où j’ai pensé à elle en photographiant des hortensias, me rappelant ceux de sa maison de Plouharnel. Vivante comme ce jour d’il y a plus de 20 ans où elle m’a offert un livre magnifique qui ne me quittera jamais. Vivante comme ce jour de la fête des mères un mois de mai où j’étais là et où j’ai réquisitionné sa cuisine pour lui faire un repas de fête. Vivante comme ces soirs où, avec Henry, c’était festin autour d’énormes plats de crustacés. Oui, elle sera toujours vivante. Parce que Jacqueline a été, sera toujours, ma mère française. Même si depuis quelques années, nous n’avions plus ce lien étroit que nous avons eu.

Tout le reste de ma vie, les hortensias seront toujours là pour me rappeler son courage pendant la guerre, sa générosité envers les autres, son accueil et une centaine de petits détails qui me reviennent parfois et qu’on appelle des souvenirs marquants.

Que ceux qui restent, Olivier et les siens, surtout, sachent qu’en ce jour je pense à elle, je pense à eux. Très fort.