Lali

23 mars 2013

Vagues 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

donnez-moi une cabane de sable
je vous donnerai une lumière
pour reconstruire l’horizon
donnez-moi votre bouche
j’irai toucher
le coucher du soleil
donnez-moi la nuit
je vous donnerai la musique

Fredric Gary Comeau, Vagues/Oleajes

*choix de la lectrice de Charles-Désiré Hue

Un livre à oublier

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:03

Le livre fermé, on se demande comment on a pu choisir un tel livre alors qu’il y avait sûrement juste à ses côtés d’autres livres qui en valaient sûrement plus la peine que celui-ci. Mais à quoi bon tourner le fer dans la plaie? C’est fait, c’est-à-dire choisi et lu. Ne reste plus qu’à oublier J’ai besoin de toi plus que je ne t’aime et je t’aime si fort du Suédois Gunnar Ardelius. Déjà qu’un titre pareil, c’est suffisant pour le déformer sans faire d’effort.

Et pourtant, le quatrième de couverture laissait entendre que ce livre avait été un succès dans sa langue maternelle, qu’il était plus ou moins inclassable par sa forme et qu’il avait pris tout le monde par surprise à cause de originalité. Or, ce premier roman, destiné aux 15 ans et plus, que l’éditeur n’a pas cru bon de paginer, est un ramassis de chapitres courts faits d’instantanés de peu d’intérêt. Cette supposée histoire d’amour qui nous est racontée au moyen de ceux-ci nous donne un roman décousu et sans intérêt.

Il n’en reste pas moins que j’ai retenu une phrase :
« Quand sait-on que c’est fini?
– Peut-être quand on se sent plus amoureux de ses souvenirs que de la personne qu’on a devant soi. »

Mais c’est tout ce que je retiendrai. J’ai besoin de toi plus que je ne t’aime et je t’aime si fort fait partie des livres à oublier.

Titre pour le Défi Premier Roman

Il suffit d’un livre

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 11:58

Et parfois je me mets à rêver. J’imagine un métro qui me transporterait de Montréal à Paris en passant par Lisbonne, Moscou, Londres et Bruxelles. Un métro qui serait en mesure de faire ce que les livres font. M’emmener au bout du monde en quelques minutes.

Et assise dans le wagon qui me mène au centre-ville, j’ouvre un bouquin.
Pendant une quinzaine de minutes, je serai ailleurs. Là-bas. Loin. Très loin.

Il suffit d’un livre.

*illustration de Roger Olmos

Ferez-vous de même?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le temps de relire son texte une dernière fois et elle le déposera sur la toile de la semaine.
Ferez-vous de même?

*toile de Jean-Étienne Liotard