
Le livre fermé, on se demande comment on a pu choisir un tel livre alors qu’il y avait sûrement juste à ses côtés d’autres livres qui en valaient sûrement plus la peine que celui-ci. Mais à quoi bon tourner le fer dans la plaie? C’est fait, c’est-à-dire choisi et lu. Ne reste plus qu’à oublier J’ai besoin de toi plus que je ne t’aime et je t’aime si fort du Suédois Gunnar Ardelius. Déjà qu’un titre pareil, c’est suffisant pour le déformer sans faire d’effort.
Et pourtant, le quatrième de couverture laissait entendre que ce livre avait été un succès dans sa langue maternelle, qu’il était plus ou moins inclassable par sa forme et qu’il avait pris tout le monde par surprise à cause de originalité. Or, ce premier roman, destiné aux 15 ans et plus, que l’éditeur n’a pas cru bon de paginer, est un ramassis de chapitres courts faits d’instantanés de peu d’intérêt. Cette supposée histoire d’amour qui nous est racontée au moyen de ceux-ci nous donne un roman décousu et sans intérêt.
Il n’en reste pas moins que j’ai retenu une phrase :
« Quand sait-on que c’est fini?
– Peut-être quand on se sent plus amoureux de ses souvenirs que de la personne qu’on a devant soi. »
Mais c’est tout ce que je retiendrai. J’ai besoin de toi plus que je ne t’aime et je t’aime si fort fait partie des livres à oublier.
Titre pour le Défi Premier Roman