Vagues 1
la saison s’amplifie et s’oublie
l’après-midi scintille sous le gel
une lettre n’a pas franchi la porte
de ta demeure au cœur de Minsk
le mot regard s’acharne et s’envenime
devenant mon unique tentation
la blancheur prend
mes mélodies mal apprises
tes lèvres entrouvertes
inondées d’incertitude
mais tu sais si bien
qu’il ne reste plus rien
sinon la froidure et l’amertume
Fredric Gary Comeau, Oleajes/Vagues
*choix de la lectrice d’Abel Bertram