Lali

29 mars 2012

Les cheveux mouillés

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:02

La vie est ainsi faite qu’on peut passer d’un livre renversant, d’un livre aux qualités si nombreuses que vous conserverez de lui un souvenir impérissable à un livre banal ou de peu d’intérêt, voire carrément mauvais. Parce qu’un quatrième de couverture était alléchant. Ou alors le titre.

Il en est ainsi. C’est ainsi que je me suis laissée séduire par un titre, Les cheveux mouillés, d’un quatrième de couverture où il est question d’un homme qui part à la recherche d’anciennes maîtresses, et d’un format (un peu plus de 100 pages). Mais très vite, j’ai compris que je faisais fausse route, que l’auteur n’allait pas tenir ses promesses et que le livre allait nulle part. Et c’est bien ce qui s’est passé.

Les cheveux mouillés est un roman vide mettant en scène un personnage/écrivain aussi vide que sa vie. Il aurait pourtant aurait pu prendre de l’ampleur, si l’auteur avait donné une plus grande place à la littérature japonaise dont il s’est épris. Cette « passion », nous n’en connaîtrons donc que des bribes, le temps d’une rencontre de l’auteur avec des étudiants et lorsqu’il est mention d’une femme qu’il aurait pu aimer, laquelle l’a initié à la littérature japonaise, ou d’une comparaison entre son propre fils et celui d’un écrivain nippon.

Oui, l’auteur aurait pu pousser l’analogie pus loin, allant chercher au pays du soleil levant des œuvres, des personnages, des écrivains qui l’auraient ramené à sa propre existence, l’éclairant ou éclairant les pans qui avaient besoin d’un peu de lumière.

Mais Patrick Nicol est resté au bord de son livre. Il n’a pas voulu que ses personnages, un écrivain vieillissant, une femme malade, un fils qu’il n’a jamais compris, se déploient. Dommage.

Monsieur de Givenchy

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 15:24

Souvent, le sujet fait à lui seul un film. Parce que le sujet ou le personnage est si exceptionnel, si hors de l’ordinaire, si passionnant qu’il ne peut en être autrement. Et parce que le couturier Hubert de Givenchy avait toujours refusé de se plier au jeu de la caméra afin de se livrer, de raconter son parcours, de partager ses souvenirs, de parler de ses créations, de ses amis, notamment Balenciaga et Audrey Hepburn, on pardonne au réalisateur Karlim Zeriahen quelques images moins réussies, comme le défilé des dates marquantes à toute vitesse et de si loin qu’on ne peut les lire.

L’essentiel est ailleurs. Il est dans ce que dégage le créateur, dans ce cadeau qu’il fait à ceux pour qui il est un maître par ce Monsieur Hubert de Givenchy, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art, que je vous invite à découvrir dans ce court extrait.

Dans quelques semaines, on fêtera les 60 ans de l’ouverture de la maison de couture d’Hubert de Givenchy. Il avait 25 ans.

Vert bruxellois

Filed under: Scènes livresques,Signé Lali,Vos traces — Lali @ 10:02

Parce que le printemps nous a fait faux bond après s’être dissimulé sous des robes d’été et des sandales, et tout cela au profit d’un hiver frisquet, qui nous fait chausser nos bottes à nouveau, Armando a photographié un peu de vert pour le pays de Lali. Et des lectrices à qui cette couleur sied à merveille!

Ce que mots vous inspirent 633

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur. (Proverbe soufi)

*toile d’Alexander Panjukov

28 mars 2012

Vertige 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

La lectrice, signée A. Leonardo, a fait le tour des rayons, examiné les titres, ouvert certains livres. Jusqu’à ce qu’un titre l’arrête. Vertige lumineux de l’errance, de la poète québécoise Pascale Des Rosiers. Duquel elle a extrait ceci à votre intention :

je me tiens en équilibre
au bord du précipice
j’attends l’éclosion de ta présence
le chaos du ciel bascule
l’avenir d’une main devient la terre

La tour de Babel

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:03

Le temps d’un album tout en finesse et en nuances, Francine Vidal et l’illustratrice Élodie Nouhen ont revisité la tour de Babel et adapté l’histoire, mais sans trahir son sens et sa portée. Et c’était là tout un tour de force. En effet, la notion même de la tour de Babel fait tellement partie des idées reçues qu’il est difficile d’inventer un autre discours et une manière nouvelle de la raconter.

Pourtant, elles ont réussi. La tour de Babel est un superbe album, entre autres en raison des illustrations toutes plus poétiques les unes que les autres et aussi par cette idée d’une tour pour atteindre le ciel qui y est déployée, ce qui ne sera pas sans conséquences pour la population de ce royaume mis en scène dans cet album à mettre entre toutes les mains, grandes comme petites.

La tour de Babel est une incursion des plus réussies dans le monde du déjà su, mais avec un nouvel angle et une vision englobante qui n’ont rien à envier aux versions déjà connues. En bref, un titre essentiel.

Le faire attendre

Il y a décidément quelque chose qui m’échappe ou alors c’est une nouvelle façon de faire et je n’ai pas été avisée de celle-ci. J’y suis de plus en confrontée, c’est tout.

En fait, j’ai été agacée la première fois que c’est arrivé. Mais je me suis dit que j’étais la seule responsable de ce qui arrivait, que j’aurais dû être plus précise. La deuxième fois, j’ai été très, très agacée. Mais j’ai assumé, puisque ça ne venait pas de la même personne, que je devais manquer de clarté et qu’il faudrait que je corrige la chose. La troisième m’a mise en rogne. Mais vraiment en rogne.

Endossez le costume de quelqu’un qui attend un document. Pour une date précise. Imaginez maintenant qu’à 14 h vous attendiez toujours le document et que vous signaliez la chose à la personne qui doit vous le fournir, laquelle tombe des nues : vous allez l’avoir d’ici la fin de l’après-midi. Laquelle précise aussi que vous n’aviez pas mentionné il y a quatre semaines l’heure à laquelle désiriez le document. Et vous vous dites que quelque chose vous échappe. Qu’un document qui arrive à 17 h est en retard. Mais bon. Il vous faudra vivre avec votre erreur.

Puis, quelques jours plus tard, c’est un autre qui vous fait le coup. Décidément, il va falloir ajouter 9 h à toutes les dates de tombée à venir si vous ne voulez pas attendre un document pendant des heures.

Et pour finir, vous aviez noté à votre agenda un rendez-vous avec une collaboratrice en fin d’après-midi lundi. Celle que vous deviez rencontrer devait vous appeler le jour même afin de régler quelques détails importants, notamment le lieu et l’heure. À 13 h, vous n’aviez toujours pas de nouvelles et aucun moyen de joindre la dite personne. C’est vrai qu’elle n’avait pas précisé l’heure. Vous avez donc tort, comme vous aviez tort d’attendre des documents avant midi.

Depuis, je me dis qu’il me faudra vivre avec cette nouvelle habitude qu’on appelle le faire attendre ou alors, devenir très stricte. Voire inflexible. Je n’ai plus le choix.

*illustration d’Oscar Zubia

Les illustrations de Mirian

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 10:37

C’est parce que j’adore me promener sur la toile et aussi parce que j’y passe beaucoup de temps que je fais des découvertes qui me ravissent. Ainsi, les illustrations colorées, ludiques, pleines d’imagination ou comme celles-ci, tout à fait livresques, de Mirian Luchetto, que j’ai envie de partager avec vous.

Ce que mots vous inspirent 632

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le bonheur ne s’obtient que par l’harmonie de son être avec la note qui l’exprime. (Hélène Grimaud)

*toile de William McGregor Paxton

Heureux anniversaire…

Filed under: États d'âme — Lali @ 0:00

À Annemarieke, à Pascal, à Denise et, avec quelques jours de retard, à Lou, mes meilleurs vœux.

« Page précédentePage suivante »