Lali

13 juillet 2010

Les vers de Marie-Célie 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Une fois de plus, une rencontre qui n’aurait probablement jamais eu lieu a pu se faire grâce à mon intervention, à savoir celle entre la lectrice de l’artiste du XVIIIe siècle Guillaume Voiriot et l’écriture de Marie-Célie Agnant et de son recueil Et puis parfois quelquefois… Et voici les vers qu’elle a retenus à notre intention :

Poème pour hier

et quand
dans la touffeur de la nuit
doucement
doucement
tes mains épelaient nos corps
tes mains
tièdes
comme les ailes d’un oiseau
ton corps
à l’affût de la brèche
ton corps ignorait le mensonge

Le village englouti

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:29

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Le village englouti de Rosa Lobato de Faria, publié en 1999, met en scène les personnages d’un village de l’Alentejo qui va être submergé au profit d’un barrage, histoire qui n’est pas sans rappeler celle de Luz, village englouti dont les habitants ont été déplacés dans un lieu voisin fait de nouvelles maisons modernes et sans âme.

Et c’est justement ce à quoi vont se trouver confrontés chacun des personnages de ce magnifique roman, la perte de leur identité, de leurs repères, de leur histoire, des légendes qui ont traversé les siècles et donné du caractère à ce village qu’ils ne se décident pas à quitter. Que ce soit Filomena, élevée en France, qui a décidé de vivre les derniers jours du village dans la maison de ses ancêtres. Que ce soit Sebastiana, 93 ans, qui connaît les histoires de tout le monde tout autant que les légendes qu’elle transmet à Filomena pour qu’elles se perpétuent quand elle ne sera plus là. Que ce soit Ivo, professeur à la retraite, qui embauche Filomena pour ordonner sa bibliothèque et dont il s’éprend. Ou les trois sœurs Branco, sorties tout droit de Tchekhov, unies par un secret et par un homme qui les a toutes possédées différemment. Ou encore Pedro, le fils d’une des Branco, qui est à lui seul un poème par ses rêves et sa soif d’apprendre.

Autour d’eux gravitent d’autres personnages qui attendent de nouvelles maisons et le dernier moment pour partir tandis que se jouent au quotidien des drames de grande ou de moindre importance au fil de l’eau, source de toutes les légendes, de vie comme de mort, et surtout de toutes les passions.

Un roman qui vous prend dès la première ligne et jusqu’au dénouement alors que des narrateurs viennent à tour de rôle raconter un peu d’eux et beaucoup de ce village qu’ils aiment et auquel ils tiennent. Le roman d’une femme qui savait raconter.

C comme coquelicots

Filed under: Vos traces — Lali @ 17:29

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Ça ne vous donne pas envie de suivre Denise dans ses promenades de tels coquelicots?

Du jaune sur ma route 3

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 14:13

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Je ne me lasse pas! Et autant en profiter, ça ne dure qu’un temps!

La suggestion du 13 juillet 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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La lectrice du peintre belge Jan Portielje trouve-t-elle que le temps passe trop vite? Cet endroit devrait lui donner un autre regard sur les heures qui s’égrènent.

Anecdotes de libraire 71

Filed under: Anecdotes de libraire,Couleurs et textures — Lali @ 10:01

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Il y avait des clients que je ne voyais qu’une fois par année. En juillet et en août. Jamais le reste du temps. Parce que pour eux, partir en vacances, ça voulait dire s’acheter un livre ou deux. Ils disaient que le reste de l’année ils n’avaient pas le temps de mettre le nez dans le moindre bouquin.

Encore aujourd’hui, quand je pense à eux, ils demeurent des énigmes. Comment faisaient-ils pour vivre les cinquante autres semaines de l’année?

*toile d’Angel Guillermo Valente

Ce que mots vous inspirent 186

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire? [Pablo Picasso]

*toile de Jane Percival

Des couleurs sur ma route

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 6:59

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Et de plus, irrésistibles!