L’âge de la parole 8
Les mots ont à nouveau porté. La lectrice de Jan Braet von Uberfeld ne sera plus tout à fait la même maintenant qu’elle a lu L’âge de la parole de Roland Giguère. Quelque chose d’elle sera ému à tout jamais. À cause de ces vers :
Corps glorieux
Un amour béant au milieu du lit se fait jour
un amour nu flambant et sans atours
deux seins comme pain de miel sur nappe de lin
des bras bleus de mer caspienne
un ventre doux comme une terre de sienne
et un sexe de lents remous
ouvert sur une plage de délire
n’attendent plus que la dérive.


















