Mûres pour mener une vie hors de lui
À peine le soleil avait-t-il commencé à faire signe de vie qu’il était là, à sa table, comme chaque matin. Avec toutes ces histoires qui avaient germé au cours de la nuit et qui attendaient qu’il les dépose sur papier. À peine le noir de la nuit s’était-il dissipé qu’il avait couvert deux pages de son écriture alerte. Et les phrases ont continué de s’inscrire sur la feuille. Presque toutes seules. Comme à son insu. Elles s’étaient tellement promené dans l’esprit de l’écrivain de Laura Smith qu’il ne pouvait en être autrement. Elles étaient mûres pour mener une vie hors de lui.