L’amandier de ma sœur
Comme il était beau hier en fin d’après-midi, l’amandier de Monique. Tout en fleurs pour fêter lui aussi la fête des Mères. Nous nous sommes extasiés. J’ai retenu quelques images…
Comme il était beau hier en fin d’après-midi, l’amandier de Monique. Tout en fleurs pour fêter lui aussi la fête des Mères. Nous nous sommes extasiés. J’ai retenu quelques images…
C’est le jardin du bonheur. Celui que Jean-Marc a photographié pour nous et qu’il partage depuis un an avec Cath et Jody, près de Gand. Celui où j’espère bientôt m’asseoir. Pas pour les arbres ou les fleurs. Mais pour l’amitié qui nous unit au delà des kilomètres.
Ce n’est pas arrivé qu’une seule fois, mais plusieurs. La question qui vous abasourdit. À laquelle vous vous demandez quoi répondre. Parce que le calendrier n’indique pas que c’est le 1er avril nulle part sur la planète. Et vous hésitez. « Incidemment » avez-vous envie de répondre. Ou un jour de mauvaise lune, « Évidemment, où vous croyez-vous? » Ou bien parfois, « Je vais vérifier si nous en avons encore. » Toutes ces réponses traversant notre esprit, bien évidemment le choc passé.
Je ne m’y suis jamais faite.
Et pourtant, quatre à cinq fois par année, quelqu’un me demandait au téléphone : « Vous avez des livres? »
*toile de Michele Manning
La lectrice de Michael Shane Neal est entrée dans la pièce où l’attendait le recueil de Sophia de Mello Breyner, laissé là par une lectrice qui a eu du mal à le quitter tant elle s’est éprise, dès les premières lignes, des mots de la poète. Celle de ce soir tourne les pages à son tour. Et tout lui parle. Et elle voudrait tout nous donner à lire. Même si elle a tout de même laissé un signet indiquant ce qu’elle avait choisi pour nous.
Aucune chose…
Aucune chose ne se perdit en moi.
Sont toujours là les nuits et les ponants
Qui glissèrent dans la maison et le jardin.
Sont toujours là les voix indifférentes
Qui dans mon être, intactes, veillent.
J’apporte la terreur et j’apporte la clarté
À travers toutes les présences
Je chemine vers l’unique unité.
« C’est dans les bras d’une maman que s’apprend la tendresse et c’est dans ceux de l’amant qu’elle se développe. » (Roland Delisle)
*toile de Lesley Rich
« Arrive-t-il quelque bonheur
Vite, à sa mère on le raconte;
C’est dans son sein consolateur
Qu’on raconte ses pleurs ou sa honte »
(Alfred de Musset)
*toile de Masha Molodykh
« Une maman qui vous borde au lit laisse un parfum de sommeil. » (Jean Gastaldi)
*toile de Signe Grushovenko
« On aime sa mère presque sans le savoir, et on ne s’aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu’au moment de la séparation dernière. » (Guy de Maupassant)
*toile de Frederick Warren Freer
Les enfants d’une mère sont comme des rêves. Aucun n’est aussi merveilleux que les siens. (Proverbe chinois)
*toile de Bryce Brown