Lali

14 mai 2008

La première de l’année

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:41

blanc_reine.jpg

La première rose de l’année du jardin de Reine est éclose. Et c’est avec bonheur qu’elle m’a annoncé la chose, en me priant de la déposer ici pour qu’elle s’ajoute au blanc de Denise et de Géraldine. Je crois qu’elle ne sera pas seule…

Effervescence à Genève

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:08

tz5-2604_013.jpg

tz5-2704_035.jpg

tz5-2704_036.jpg

C’est l’effervescence à Genève. Ça pousse, ça pousse, ça pousse! C’est à se demander si le printemps ne s’est pas attardé là plus qu’ailleurs pour qu’autant de fleurs se déploient en même temps. Vivement que ce soit notre tour. N’est-ce pas, Flairjoy, comme Denis?

13 mai 2008

Les vers de Sophia 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

fisher-samuel-melton.jpg

Comme les autres, elle a trouvé le livre laissé pour elle. Ce recueil magnifique qu’est Malgré les ruines et la mort. Et la lectrice de Samuel Melton Fisher s’est laissée porter par les mots. Elle savait déjà qu’ils la ramèneraient à l’essentiel, qu’ils la ramèneraient à la vie. Et elle a laissé une plume d’oiseau entre les pages pour que nous puissions lire ceci :

Malgré le silence…

Là où le silence et la solitude
Croisent la nuit et le froid,
J’attendis comme on attend en vain,
Si net et si précis était le vide.

Avec gourmandise

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:04

heimans-ralph-1.jpg

heimans-ralph-2.jpg

Je sens que la gastronomie et l’amour sont deux mots pour une seule chose. (Rosa Blanche Branco)

C’est ce qui lui vient aux lèvres quand il entre dans la pièce. Chaque fois. Cette phrase et rien d’autre. Juste à regarder la lectrice peinte par Ralph Heimans.

Et chaque fois qu’il la réveille par un baiser ou qu’il pose ses lèvres sur son cou en murmurant cette phrase, elle sourit. N’est-ce pas elle qui la lui a dite un jour qu’elle le regardait avec gourmandise?

Elle me lit parfois

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 20:25

marcus-leslie-2.jpg

Elle me lit parfois. Pas très souvent. Parce qu’elle ne voit que tristesse dans tout ce que j’exprime. Parce que cette tristesse qu’elle ressent à me lire la rend triste elle aussi. J’ai beau lui dire que la nostalgie et les souvenirs, tout comme les rêves, n’ont pas cette tristesse qu’elle semble déceler dans mes mots. Mais rien n’y fait. Elle tient ma tête entre ses mains et elle me regarde. Elle veut voir si je ne lui raconte pas d’histoires. Elle veut être sûre que la fiction prend plus de place que mon réel dans mes pages. Pour se rassurer. Pour ne pas se laisser gagner par ma saudade internationale et pas nécessairement portugaise.

Elle me lit parfois. Et je pose la tête sur l’épaule de celle qui a été ma première lectrice et qui conserve mes premiers écrits. Et je m’endors, comme dans la toile de Leslie Marcus.

Pensées sous forme de pensées

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 7:57

dsc_0081.JPG

Géraldine a le sens des mots. Elle m’a envoyé des pensées. Pour qu’elle soit dans les nôtres et nous dans les siennes. Jolie façon de dire qu’elle pense aux amis du pays de Lali.

C’est quand une ville s’installe à nos pieds

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:51

puy-jean-7.jpg

C’est quand une ville s’installe à nos pieds qu’elle est la plus belle, qu’elle dégage toute sa splendeur, qu’elle se donne vraiment. Je pense à Montréal, vue du mont Royal. Je pense à Paris, du haut de la Samaritaine, de l’arc de Triomphe ou de l’IMA. Je pense à Québec, quand la vieille ville est tout en bas. Je pense à San Francisco et ses collines. À ces villes que je connais et que j’aime, à ces villes à connaître. Tout ça tandis que les lecteurs de Jean Puy lisent près de la fenêtre avec à leurs pieds une ville qu’ils devraient davantage regarder.

12 mai 2008

Les vers de Sophia 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

cossington-smith-grace-3.jpg

La lectrice de Grace Cossington Smith s’est glissée dans la pièce, le cœur battant. Ce que je lui avais dit de Malgré les ruines et la mort de Sophia de Mello Breyner l’avait quelque peu exaltée. Elle ne savait pas trop comment décrire son état. Elle savait juste que les vers des jours précédents l’invitaient à lire les autres, tous les autres. Et elle est là depuis des heures, figée tandis qu’un des poèmes s’est écrit ici pour nous.

Jamais plus…

Jamais plus
Tu ne marcheras sur les chemins naturels.

Jamais plus tu ne pourras te sentir
Invulnérable, réelle et dense –
Perdu pour toujours
Ce que tu recherchas par-dessus tout :
La plénitude de chaque présence.

Et ce sera toujours le même rêve, la même absence.

Cette question aux multiples réponses

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:51

roberti-kim-13.jpg

roberti-kim-22.jpg

roberti-kim-20.jpg

roberti-kim-17.jpg

Il me semble les entendre. Il me semble entendre cette question qu’à tour de rôle, les lecteurs de Kim Roberti se posent entre eux, soir après soir, dans un café ou chez l’un ou chez l’autre. Cette question qui restera peut-être sans réponse, ou qui en aura de multiples, mais qui chaque fois les anime. Est-ce la vie qui inspire les livres ou les livres qui inspirent la vie?

Elle s’est arrêtée en chemin

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:34

rizzi-emilio.jpg

Elle s’est arrêtée en chemin. Le besoin d’ouvrir le livre qu’elle traîne toujours avec elle était trop fort. Ce livre qui dit les mots mieux qu’elle ne les dira jamais, avec une justesse qu’elle n’atteindra jamais. Ce livre d’ailleurs, avec des mots tremblants. Ce livre qui a changé le paysage de la lectrice d’Emilio Rizzi.

« Page précédentePage suivante »