Lali

Elle s’est plongée dans Anecdotes, le recueil de Michel Beaulieu. Elle, la lectrice peinte par Dekle S. Knijo, dont toute trace a disparu de la toile. Elle qui a choisi ces vers pour vous :

quelque part une lèvre geint son froid
tu la meurtris d’aiguilles de pin
on aura beau dire que le sein pâtit

le jour s’écaille à travers la fenêtre
avec les oripeaux de tes ongles rognés
ici tu gémis de te rendre si tôt
on tâte ailleurs les pierres de nos voix

Un samedi fleuri ne pouvait pas être complet sans des fleurs à effeuiller… C’est donc avec elles que nous terminerons cette journée qui, je l’espère, vous a plu!

Elles me regardaient d’un regard suppliant. Parce qu’elles étaient jaunes et qu’il y a eu beaucoup de jaune au pays de Lali depuis le début de l’été. Mais pourquoi ne pourrait-il pas y en avoir encore?

Y avait-il autant de lys et d’hémérocalles l’an dernier? À dire vrai, je suis loin d’en être certaine! Mais je suis bien heureuse qu’ils croisent mon chemin!

Pluie, pas pluie, pas question qu’elles ne participent pas à ce samedi tout en fleurs!

Que la fête continue! Mais pas sans nous! Ont-elles bien dit cela ou est-ce que je commence à comprendre le langage de TOUTES les fleurs?

Je me demande si elles n’étaient pas de connivence avec Flairjoy pour être elles aussi de la fête. Il paraîtrait que c’est Puff qui les a invitées…

Je ne suis pas vraiment certaine que ce soit des « fleurs », mais comme c’est fête aujourd’hui, pas question que je refuse de faire une place à une aussi jolie espèce!

Pas question que je les oublie celles-là non plus. Elles ont appris le langage des roses pour crier mon prénom!

Elles faisaient de l’ombre… Probablement pour que je les remarque et que je les invite à ce samedi tout en fleurs au pays de Lali!