Corps éphémère 4
L’océan se retire en son mystère
laissant aux rochers
sa chevelure d’algues
à peine ébauchée
promesse de retour
Denise Borias, Corps éphémère
*choix de la lectrice de Miloš Alexander Bazovský
L’océan se retire en son mystère
laissant aux rochers
sa chevelure d’algues
à peine ébauchée
promesse de retour
Denise Borias, Corps éphémère
*choix de la lectrice de Miloš Alexander Bazovský
Charabia vient sans doute de l’arabe arabîya « langue arabe » par l’espagnol algarabia de même sens (XIXe s.). Le mot désigne un langage incompréhensible et s’apparente aux expressions « c’est du chinois », « c’est de l’hébreu ».
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour les lectrices d’Henry John Yeend King
Talc est emprunté (1572) à l’arabe talq « talc », nom d’un silicate naturel de magnésium. Il a gardé le même sens en français.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour la lectrice de John Everett Millais
Toubib est un emprunt, par l’intermédiaire de l’arabe maghrébin tbîd, à l’arabe classique tabîb « guérisseur », savant habile versé dans la connaissance d’une chose » (du verbe taaba « traiter quelqu’un »). Le mot est passé en français au moment de la conquête de l’Algérie pour désigner tout d’abord sur place un médecin militaire puis il s’est répandu en France dans la langue familière avec le sens de médecin.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour le lecteur peint par Simplício Rodrigues de Sá
Benjoin est tiré de l’arabe lubân jâwa « encens de Java » par l’intermédiaire du catalan (1430). Le mot désigne une substance résineuse aromatique à odeur vanillée et le parfum qui en est tiré.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour la lectrice de Thomas Brooks
Persienne, arrivé tardivement en français (1732), dérive de l’adjectif persien « persan », de farsi de même sens. Le mot indique que le type de volets constitué d’un châssis de bois muni de panneaux à claire-voie était imité des volets persans permettant comme leurs voisins arabes de voir sans être vu.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour les personnages du peintre Hermann Sondermann
Valise vient (1558) de l’italien valiglia, lui-même, peut-être, de l’arabe walilah « sac à blé », et désigne un bagage de forme rectangulaire muni d’une poignée.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour la lectrice d’Auguste Théodore Desch
Alors que je viens tout juste de valider les textes inspirés par la toile de dimanche dernier que je vous invite d’ailleurs à lire, j’en ai profité pour accrocher cette scène livresque imaginée par Annika Connor qui vous est destinée.
À vous de raconter ce qu’elle évoque. À vous de nous faire part en vos mots d’une histoire totalement inventée ou d’un souvenir. À vous les mots que je validerai dans sept jours.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Satin est emprunté (1351) à l’arabe zaytûnî, littéralement « de la ville de Zayntun », c’est-à-dire de Tsia Toung, en Chine, où l’on fabriquait des étoffes dites de satin. Le mot désigne une étoffe de soie à l’aspect brillant et sans trame apparente.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour la lectrice de Laura Knight
Sirop est emprunté (v. 1175) au latin médiéval syrupus, adaptation de l’arabe charâb « boisson ». Le mot arabe désignant également des potions utilisées médicalement, le mot sirop s’applique aujourd’hui aussi bien à une solution à base de sucre et d’eau qu’à une boisson médicamenteuse sucrée.
(Georges A. Bertrand, Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan)
*pour la lectrice de Ralph Earl