
Je n’en suis pas à mon premier livre de Nicolas Ancion. De plus, je n’ai pas lu tous ses livres. Je peux donc déjà me réjouir. Je n’en ai pas fini avec cet auteur belge à l’imagination débordante, au regard sans compromis, aux personnages parfois déjantés, aux romans toujours réussis.
La cravate de Simenon, c’est encore tout ça, l’imagination débordante, le regard sans compromis. Mais aussi de la tendresse et beaucoup d’amour de la part d’un jeune adulte pour ses parents à l’heure où l’un des deux va mourir. Une cravate qui aurait appartenu à Simenon du temps qu’il pratiquait le journalisme et qui est depuis longtemps un porte-bonheur autant pour le père que pour le fils parviendra-t-elle à vaincre la bête?
Le roman, publié chez Didier dans la collection Mondes en VF, s’adresse à des lecteurs débutants, adolescents ou jeunes adultes, dont la langue maternelle n’est pas le français. Il y a donc, de façon ponctuelle, l’explication de certains mots dans les notes en bas de page. Mais cela ne nuit en rien à la lecture de qui maîtrise la langue française, même si on peut souhaiter que La cravate de Simenon paraisse dans une édition « normale ». On reprochera tout de même à l’éditeur sa négligence pour le quatrième de couverture. Alors qu’en page 10, le narrateur du livre s’appelle Baudouin, il s’appelle Leopold (sans accent) en quatrième de couverture. Un roi ou l’autre pour qui n’est pas belge, ce n’est peut-être pas grave, mais tout de même…
D’autres titres de Nicolas Ancion que je recommande : Nous sommes tous des playmobiles; Carrière solo; Écrivain cherche place concierge; Quatrième étage.
Nicolas Ancion, en ce qui me concerne, une aventure à suivre…
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».
