Corps éphémère 7
Quand le bleu des fonds marins
se pose sur l’œil du rêveur
je joins la trame où il s’inscrit
ma place est peut-être là
Denise Borias, Corps éphémère
choix de la lectrice de Boris Taslitzky
Quand le bleu des fonds marins
se pose sur l’œil du rêveur
je joins la trame où il s’inscrit
ma place est peut-être là
Denise Borias, Corps éphémère
choix de la lectrice de Boris Taslitzky
Les fées existent-elles? Peuvent-elles vraiment vivre dans une école destinée aux jeunes filles et donner des signes de leur présence? Peuvent-elles même être vues par celles qui croient en leur existence et qui ont fabriqué des portes à leur intention qu’elles ont ensuite semées dans toute l’école afin que les fées puissent se déplacer facilement?
C’est ce que propose Isabelle Larouche dans Les fées à l’école, roman jeunesse qui trouve sa source dans l’histoire des fées de Cottingley, qui a fait le tour du monde au début du XXe siècle.
L’auteure, qui a longtemps enseigné à la Miss Edgar’s and Miss Cramp’s School, fondée en 1909, que j’ai eu l’occasion de visiter il y quelques années lorsque je suis allée parler d’écriture à des jeunes filles de 6e année, a donc transposé dans un roman l’expérience qu’elle a vécue avec ses élèves.
Connaissant le lieu, j’avoue que c’est un endroit parfait pour une telle expérience. J’avoue aussi que j’ai pris plaisir à cette histoire (que j’aurais aimée plus longue) qui met en scène des filles qui viennent de partout dans le monde ou dont les parents viennent d’ailleurs, ce qui est aussi l’occasion pour chacune de donner son opinion sur les fées et sur leur existence, selon ce qu’on dit d’elles dans d’autres pays, notamment au Mexique, en Norvège et au Portugal.
Les fées existent-elles? J’ai envie de le croire. Encore plus maintenant que j’ai lu Les fées à l’école. Je laisse d’ailleurs toujours une fenêtre ouverte. Même en hiver. Je ne voudrais pas que l’une d’elles meure de froid.
Les livres sont plus que nombreux dans l’œuvre d’Andreas Nossmann, comme vous pouvez le constater. Pour découvrir le reste, c’est ici.
La vie n’a de l’importance que pour les choses qui demeurent. (Suzanne Ratelle-Desnoyers)
*toile de Richard Beerhorst