Lali

4 novembre 2012

En vos mots 291

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Chaque dimanche apporte deux plaisirs plutôt qu’un. Il y a d’abord la validation des textes inspirés par la toile du dimanche précédent, puis ensuite l’accrochage d’une nouvelle toile.

Je vous invite d’ailleurs à aller lire ce qui entoure la scène livresque de la semaine dernière. Vous découvrirez des regards pas si différents les uns des autres sur une même scène. Je vous invite aussi à examiner la toile du jour, du peintre d’origine cubaine Alberto Godoy, afin de nous livrer d’ici sept jours ce qu’elle évoque. Ce n’est, en effet, que dimanche prochain que tous vos mots seront validés.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

4 commentaires »

  1. Très drôle ce tableau.

    Comment by Un autre endroit... — 4 novembre 2012 @ 16:28

  2. CIMEX LECTULARIUS

    Je suis affamée. Je les regarde dormir. Ils ne se doutent pas que j’attends avec impatience leur sommeil profond pour les bouffer tout rond!

    Faut dire que j’ai de gros défauts. On me traite de parasite. Je mords et je vampirise les humains. Pourtant je mesure 1,5mm à peine.

    Je suis une mal aimée. Je ne sors que la nuit mais aujourd’hui je crois que je vais avoir droit à une petite collation car ils font la sieste.

    Bon c’est le temps. Il ronfle, elle siffle. Lequel choisir? Hum, j’escalade la plus grosse voûte plantaire. Je me faufile entre deux orteils. Je zigzague dans les poils d’une jambe. Je grimpe sur le bedon. J’évite le précipice de l’ombilic. Je gravis des collines dodues. J’arrive dans un cou tout chaud et……à l’attaque!

    Comment by Flairjoy — 5 novembre 2012 @ 7:33

  3. Il dort sous la couverture, l’aimé.
    Dans le sommeil ils se rejoignent, corps et esprit.
    Le texte qu’ils viennent de lire les emmène imperceptiblement vers le rêve.
    Elle dort, l’aimée, mais comme à demi.
    La torpeur qui les envahit les rend plus alertes qu’endormis.
    Plus que jamais en éveil sous un aspect de léthargie.
    Plus que jamais unis, chacun cependant dans sa sphère,
    Explorant des domaines que l’autre ignore peut-être.
    Il git dans sa couverture aussi, le livre.
    Témoin que le repos peut ressembler à une calme fièvre.
    Les amants sont en paix.
    La luxuriance de leur étreinte extrême coule toutefois dans leurs veines.
    En eux la plénitude tangue mais comme un doux clapotis.
    Les mots se fraient un chemin au plus profond de leur être.
    Tandis que comme un défi au silence
    Toujours recommencée veille la mer.

    Comment by Anémone — 5 novembre 2012 @ 17:12

  4. C’est de l’enfance que me vient ce sourire heureux. Je n’y peux rien. Je suis persuadé que chacun de nous porte au fond de lui-même les couleurs de ces jours vécus au temps de l’insouciance. Pour certains, douloureuses. Pour d’autres, tendres. Malgré nous.

    Les couleurs que je porte au fond de moi sont douces. Pleines de bonheur comme un matin de printemps rempli de milliers de choses apparemment insignifiantes.

    Le chant heureux de maman qui s’envolait dès les premiers rayons de soleil pour perdurer toute la journée. Une robe à fleurs qui sentait bon la lavande. Des caresses bienveillantes. Des mots rassurants. Et ce regard que vous fait penser que vous êtes un diamant unique à ses yeux.

    Papa partait à l’aube pour ne revenir qu’à la tombée du jour. Sifflotant. Sourire aux lèvres. Son retour avait la saveur des caramels d’antan et sonnait la fin des cabrioles et autres jeux. C’était l’heure de la lecture. es devoirs scolaires, sous son regard protecteur et fier. Puis, si souvent, des éclats de rire. Lorsque je situais l’Australie quelque part entre l’Argentine et le Brésil. Juste à côté de Cuba.

    C’est de l’enfance que me vient ce sourire heureux. Pareil à celui que j’avais lorsque je les voyais tous les deux, tendrement endormis. Livre inachevé sur leur lit. Comme s’ils n’avaient que pour seule certitude celle d’être heureux et que le cours de la vie reprendrait dès leur réveil. Exactement là où ils l’avaient laissé la veille.

    Comment by Armando — 8 novembre 2012 @ 5:59

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