Lali

7 juin 2008

Dès les premiers rayons du soleil

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 16:29

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Dès les premiers rayons de soleil, dès le moindre semblant de chaleur, je me mets à rêver d’une plage, de sable, d’océan à perte de vue. À rêver d’entrer dans une toile de Debbie Gonville Miller. Et curieusement, si je ferme les yeux, ça marche… Vous voulez essayer?

Celles aux agendas bien remplis

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 12:21

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Il m’arrive de penser à celles aux agendas bien remplis, entre soupers entre copines, sorties au théâtre, fins de semaine ici et là, rendez-vous chez le dentiste, maison à entretenir, et tout ce qui fait que les journées passent trop vite. Ont-elles parfois le temps de s’asseoir, de humer des fleurs fraîchement coupées en tournant les pages d’un magazine, comme le fait la lectrice de Jean Miller Harding, ou doivent-elles ménager une plage dans leur agenda si elles veulent se permettre pareille pause?

Dans une vie parfaite

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 10:14

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Dans une vie parfaite, il y aurait la mer, il y aurait des livres d’art partout. Il y aurait de la musique. Il y aurait ce bol de café qu’il m’apporterait et les baisers qui viennent avec. Et peut-être aussi un poème qu’il aurait écrit tandis que je lisais. Et je serais pour lui la lectrice de Bo Bartlett, son plus beau paysage.

Un samedi qui commence en beauté

Filed under: Vos traces — Lali @ 8:03

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Il suffit d’un peu de jaune pour que tout s’illumine, le regard de Denise qui a pris les photos, comme le nôtre devant celles-ci. Et pourquoi pas, même ce samedi qui commence en beauté!

Chaque époque a ses histoires

Filed under: Couleurs et textures,Images indélébiles — Lali @ 7:14

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Je préparais le café, j’ouvrais le journal à la page des petites annonces et Josée ou Hélène venaient me rejoindre. C’était l’époque des samedis d’été à traîner dans les ventes de garage, tradition nord-américaine incontournable pour qui cherche les bonnes affaires ou l’inédit. L’époque des samedis de trouvailles dont il en reste quelques-unes, quelques livres pour la plupart, et des souvenirs. Et c’est à cela que je pense à cette heure du jour où autrefois on se préparait déjà, où je préparais les trajets, parce qu’il faut arriver tôt, avant les antiquaires, alors que je regarde la toile de Jennifer Gibney. Et c’est à cela que je pense en me disant que chaque époque a ses histoires, ses aventures et ses traces qu’on n’efface pas.

6 juin 2008

Jeu de reflets 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Elle s’est plongée dans Jeu de reflets, sans vraiment savoir. Sans savoir à quel point les mots de Nuno Júdice lui raconterait les mots, la pierre et l’eau, la poésie comme le commencement. Et la lectrice d’Irakli Bugianishvili a tout lu, plus d’une fois. Elle est entrée dans les mots et dans les peintures de Manuel Amado. Tout en laissant pour nous son choix.

COMMENCEMENT

Même ceux qui se perdent dans les vestibules
circonstanciels du poème, ouvrant les portes
et découvrant l’obscurité, ne savent pas
quelle est l’image où rayonne
le centre. Il y a, cependant, un chemin
pour y parvenir : au travers des arbres et des oiseaux,
en entendant la dite « musique
des sphères », ou en faisant le sourd si
on demande : « Où allez-vous? Qu’avez-
vous dans les poches? Qui espérez-vous rencontrer? » La réponse
sera dans le silence que vous pourrez offrir;
dans la conviction d’un chant dans la turbulence
du labyrinthe. Alors vous toucherez la pierre de la fin :
la première personne du marbre dans la conjugaison
des corps.

Trop vite

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:37

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La lectrice de Sarah Whitecotton a ouvert le livre bien trop vite. Elle est encore si imprégnée de celui qu’elle a terminé il y a une heure qu’elle n’arrivera pas à entrer dans celui-ci, qu’elle tournera les pages sans conviction, encore aux prises avec la destinée des personnages qu’elle vient de quitter à regret. J’ai envie de lui dire de fermer le livre, de relire les dernières pages de celui qu’elle vient de finir et de rêver. De ne pas tourner les pages d’un autre livre. Pas là, pas tout de suite, pas maintenant.

Parfois…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 18:32

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Parfois me manquent ces lieux d’avant, ce coin de ville que j’ai quitté il y a douze ans pour m’enfoncer dans un Est plus abordable et moins branché. Parfois me manque ce café que j’aime tant et que ceux qui me connaissent bien ont appris à découvrir, puisqu’il a été longtemps ma cantine. Lieu où j’allais lire, où j’allais écrire, comme les personnages de Jen Arribau, devant un bol de café, un potage de lentilles ou une salade de chèvre chaud. Parfois me manque cet endroit de la rue Laurier où j’allais à pied soirs de semaine ou dimanche matin.

Et surtout, le courage me manque de faire trois quarts d’heure de trajet pour un morceau de gâteau Reine Élizabeth. Pas l’envie, mais le courage.

Haie et gouttes de pluie

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 8:09

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J’avais raté mon autobus. Je voyais au loin le suivant et à l’œil, je pouvais compter les arrêts et évaluer que j’avais près de dix minutes devant moi. Juste assez pour tenter d’attraper quelques gouttes d’eau sur la haie jouxtant l’arrêt. Je vous laisse me dire ce que c’est, les noms des arbustes et moi, vous savez bien, ça fait deux…

La page qui attend

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:23

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Ne rien attendre du nouveau jour et en même temps, en attendre tout, Et valser entre les deux tandis qu’un oiseau posé sur une branche nous raconte la vie de ces ailleurs rêvés. Et la page blanche qui attend qu’on lui raconte les plumes bleues dans le vert des feuilles. Et la page qui attend que l’écrivaine de Jocelyn Hobbie y griffonne quelques mots.

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