Lali

21 juin 2008

Poèmes du pays des pralines 3

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Ici on parle flamand et français est resté sur la table après le départ de la lectrice d’hier. Attendant celle qui allait la remplacer, celle qui allait faire son choix parmi les textes, qui allait nous séduire avec quelques vers. Le choix est celui de la lectrice de Robert Braithwaite Martineau, le texte de Miriam Van hee.

Hiver dans le sud

je m’imaginais le vent
sans buissons et sans arbres
et le soleil sans notre peau

je t’ai vu alors courir
les bras comme des ailes
comme si tu allais quitter la terre
comme si tu essayais le vent

derrière les collines la mer
se trouvait quelque part au loin
mais nous ne pouvions la voir

et j’ai pensé que tout devait être ainsi
le bleu profond du ciel
et nos ombres pourpres
par-dessus la neige

La phrase était si belle

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:12

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La phrase était si belle. Le paragraphe tout entier, même. Si bien que la lectrice d’Enrica Marshall aurait voulu la partager avec lui. Tout de suite, pas demain, ni dans une semaine. Là. Immédiatement. Sur le coup. Tandis que l’émotion ferait trembler sa voix. Tandis qu’elle se livrerait un peu en exprimant à quel point ces mots ont fait jaillir en elle un sentiment de plénitude et de clarté.

Mais il n’est pas là et les mots s’inscriront dans sa mémoire. Un temps. Puis, ils s’envoleront.

Coucher de soleil de fête

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 21:41

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Parce que c’est la plus longue journée de l’année, il faut bien la souligner de manière éclatante. Or, je ne vois pas mieux que ce coucher de soleil que Géraldine a retenu pour nous. Un vrai coucher de soleil de fête!

Dans une heure ou deux

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 14:28

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Et parfois, pas de fil, malgré la beauté de certaines toiles. Et parfois des toiles qui restent silencieuses. Et le doute qui vient, qui part, qui revient. Et si plus aucune n’avait d’histoire à me raconter? Et si j’avais fait le tour? Et s’il était temps de me taire?

Et je me dis qu’il qu’il vaudrait mieux que j’aille faire un brin de causette avec la lectrice de Wayne Thiebaud, qu’elle aura sûrement quelque chose à me dire du livre qui est devant elle, et que dans une heure ou deux, les mots me reviendront.

Le résultat de ma pause photo

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali,Vraiment pas sérieux — Lali @ 10:46

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J’adore les météorologues. Ce sont de gens posés, calmes, sûrs d’eux, qui ne prennent aucun risque. Si bien que toute la semaine, j’ai traîné mon parapluie dans mon sac en prévision de ces 50 % de probabilités d’averses ou d’orages dispersés. On a bien eu quelques gouttes. Je vous ai dit qu’ils ne prenaient aucun risque de se tromper. Les gouttes devaient faire partie des 50 % sans probabilités qu’il pleuve beaucoup. Et je les remercie pour cette ondée de dix minutes. Au lieu d’une pause thé, j’ai fait une pause photo.

Quelques oiseaux signés Denise

Filed under: Vos traces — Lali @ 9:25

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Ils sont au sol, ils volent, ils sont perchés, ils guettent le ciel, ils se promènent. Canards, mouettes et autres fêtent la première journée de l’été à leur manière. Et je crois même que certains chantent. N’est-ce pas aussi la journée de la musique?

Les chaises de la rue Sherbrooke

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 7:37

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Sont-elles toujours là? Au même endroit que samedi dernier? Attendant qui s’y asseoira à l’heure de l’apéro ou en fin de soirée? Quelque mélomane venu d’ailleurs pour le festival de jazz qui débute dans cinq jours?

Positions de lecture

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:04

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J’ai toujours aimé la pose prise par la lectrice du sculpteur Julien Daniel et je l’aime toujours. Bien que je me demande si elle n’est pas à l’origine de l’arthrose du cou diagnostiqué il y a six ans et qui se manifeste avec énergie depuis quelques jours avec les taux d’humidité élevés. Douleur qui m’empêche de prendre la pose et qui irradie jusqu’au milieu du dos et qui s’est emparée de mes épaules. Même que par moments, il en est difficile de tenir un livre. Ce n’est pas que je veuille me plaindre, mais le plaisir de la lecture ne réside-t-il pas aussi dans les différentes positions pour la partiquer : allongée, le dos appuyé sur les oreillers, à plat ventre, dans la baignoire, sur un banc de métro, assise à l’indienne…