À une absence 2
Comme roi
neige sur les cimes
tu reposes
Comme nuage
ou ciel de Méditerranée
tu reposes
et reposent
avec toi
mes songes
Bernard Antoun, À une absence
*choix de la lectrice de Diane Rousseau
Comme roi
neige sur les cimes
tu reposes
Comme nuage
ou ciel de Méditerranée
tu reposes
et reposent
avec toi
mes songes
Bernard Antoun, À une absence
*choix de la lectrice de Diane Rousseau
Rêver est toujours une façon de mentir à la vie, une vengeance contre un destin toujours tardif et rare. (Mia Couto)
*toile de Frank O. Salisbury
Nous craignons la mort, oui. Mais il n’est pas de plus grande peur que celle qu’on éprouve devant une vie bien remplie, une vie vécue à pleins poumons. (Mia Couto)
toile de Rodolfo Amoedo
On fait tous l’éloge du rêve qui est la compensation de la vie. Mais c’est le contraire, vivre est nécessaire pour se reposer des rêves. (Mia Couto)
*toile de John Bagnold Burgess
Une terre nous appartient comme peut nous appartenir une personne : sans que nous la possédions. (Mia Couto)
*toile de Jean-Baptiste Antoine Émile Béranger
Ce qui fait se déplacer la route? C’est le rêve. Aussi longtemps que nous rêverons, la route demeurera vivante. C’est à cela que servent les chemins, à nous faire parents de l’avenir. (Mia Couto)
*toile de Malcolm T. Liepke
Bientôt l’automne et les soirées passées à l’intérieur plutôt que sur les terrasses. C’est ce qui m’a donné l’idée de vous offrir cette scène peinte par Kseniya Shaphranovskaya afin que vous nous la racontiez en vos mots. Tout simplement.
Comme le veut l’habitude, les textes ne seront validés que dans sept jours, ce qui vous laisse amplement le temps de déposer vos rimes, vos nouvelles ou même quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Nous ne vivons pas vraiment durant la majeure partie de notre vie. Nous nous consumons dans une longue léthargie, que, pour nous leurrer et nous réconforter nous-mêmes, nous appelons existence. Pour le reste, nous allons vacillants, éclairés seulement par de brèves intermittences. (Mia Couto)
*toile de Karl Ludwig Becker