Les vers de Rabah 2
je ne dors plus
les mots m’ont poussé sur la pierre de la porte
mon regard franchit la nuit
se pose sur une haie de ronce
près d’une aile apportée par le vent
plus loin que la terre
dans la poussière des syllabes mortes dans la gorge
un poème poursuit sa route avec une aile unique
il ira jusqu’au miroir de la flamme
Rabah Belamri, Pierres d’équilibre
*choix de la lectrice de José Jiménez Aranda