
Quand j’ai terminé la lecture du roman de Claudie Pernusch intitulé Le cartable à musique, je me suis demandée comment j’avais fait pour tenir le coup jusqu’à la fin tant ce roman qui raconte le coup de foudre vécu par le narrateur est insipide et sans intérêt.
Est-ce parce que j’ai cru avec naïveté que les choses s’amélioreraient au fil des pages? Probablement. Mais ce n’est hélas pas le cas. Le cartable à musique est à peu près ce que j’ai lu de plus mauvais depuis longtemps. Rien ne tient debout et le narrateur est antipathique. De plus, on ne comprend rien à cet engouement qu’il éprouve, pas plus qu’on arrive à saisir ce qui pousse l’énigmatique pianiste à se livrer au jeu de son élève. Curiosité? Véritable passion? Je n’en ai aucune idée.
Le livre fermé, je n’arrive toujours pas à comprendre les intentions de l’auteure, à savoir dans quelle sorte d’histoire elle a voulu nous embarquer ni même si histoire il y a. Et pourtant, le quatrième de couverture annonçait « une comédie de mœurs très contemporaine sur l’adultère » qui laissait présager autre chose que ce roman mièvre et bâclé.