La lectrice peinte par Jiri Stastny attendait impatiemment l’heure du rendez-vous avec Paul Éluard. Un rendez-vous qui lui a fait découvrir des poèmes magnifiques, dont celui-ci :
Nudité de la vérité
Je le sais bien.
Le désespoir n’a pas d’ailes,
L’amour non plus,
Pas de visage,
Ne parlent pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon amour et que mon désespoir.
Décidément, la nature a perdu la tête : certains arbres arborent des bourgeons tout neufs, comme s’ils sentaient venir le printemps plutôt que l’hiver!
La lectrice peinte par Arturo Ricci semble tant aimer les mots que je suis quasi certaine qu’elle ne pourra qu’aimer ceux-ci!
En Suisse, les oiseaux savent lire l’heure. Si, si, c’est Denise qui me l’a dit!
La lectrice peinte par l’artiste québécois Emmanuel Garant ayant entendu dire que c’était demain la parution du journal des nouvelles débridées du pays de Lali, ce qui signifie qu’elle sera fort occupée, a décidé de ne pas attendre à la dernière minute. Elle est donc déjà en train d’écrire son texte sur la toile de la semaine, même si elle a jusqu’à 8 h dimanche pour le faire. Sage idée?
En effet, si le lecteur de Genève photographié par Denise s’attendait à trouver des nouvelles rigolotes et pas sérieuses du tout dans son quotidien, il lui faudra attendre demain, jour des nouvelles débridées au pays de Lali…
