Retiré de tout
Il est bien là. Pas ailleurs. Ou presque.
Et si parfois il jette un regard sur ceux qui ont compté, il a encore moins envie de poser un pas hors de son univers. Parce que le lecteur de Daniele Davidson porte sur ses épaules le deuil de trop nombreuses amitiés pour qu’il veuille s’aventurer encore sur ces chemins.
Il n’est bien que dans ses quartiers, retiré de tout. Là où les livres couvrent les murs. Là où la musique flotte dans l’air. Là où il rêve. Un peu. Quelquefois. Moins qu’avant. Il est des blessures qui ne cicatrisent jamais tout à fait.