Elsa 6
Alors on entendra sous l’accent du délire
Dans les aveugles mots les cris de déraison
Par cet amour de toi soudre la floraison
Des grands rosiers humains promis à l’avenir
Alors on entendra le cœur jamais éteint
Alors on entendra le sanglot sous la pierre
Que l’on verra saigner où s’attacha mon lierre
On saura que ma nuit préparait le matin
Paul Éluard, Elsa
*choix de la lectrice de Péter Szüle