Un dimanche en Afrique du Sud 7
Quand tout paraît facile d’accès, exposé à tous, ce qui est tapi dessous passe facilement inaperçu. (André Brink)
*toile de Lorenzo Mattotti
Quand tout paraît facile d’accès, exposé à tous, ce qui est tapi dessous passe facilement inaperçu. (André Brink)
*toile de Lorenzo Mattotti
Parfois, ce sont les choses que nous ne comprenons pas qui rendent la vie intéressante. (André Brink)
*toile d’August Macke
Les choses sont toujours plus faciles quand on est sur son propre terrain; bien que le défi soit sans doute plus grand lorsqu’on est le visiteur. (André Brink)
*toile d’Édouard Manet
Cette illustration signée Sergio Membrillas m’a grandement fait sourire. Aura-t-elle le même effet sur vous? Vous donnera-t-elle envie d’écrire?
C’est ce que propose En vos mots dimanche après dimanche depuis plus de neuf ans : écrire à partir d’une toile, d’une sculpture, d’une illustration portant sur les livres et la lecture. Comme l’ont fait quelques envosmotistes au cours de la semaine qui vient de se terminer et dont je viens de valider les textes.
Vous avez donc sept jours devant vous avant que vos poèmes, courtes nouvelles ou simples phrases ne soient lues. Ce qui vous donne plus que le temps de nous tisser une histoire, non?
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
On garde une image du passé et stupidement, naïvement, on brode autour et on l’embellit tout au long des années. (André Brink)
*toile de Francisco Manna
Peut-être, en fin de compte, n’y a-t-il pas une grande différence entre la lumière et les ténèbres. Le problème, c’est notre façon de voir. (André Brink)
*toile de Cecco Mariniello
On finit toujours par se mouler dans les costumes que les autres nous taillent. (André Brink)
*toile de Karen Mathison Schmidt
Dès qu’il est écrit « Afrique du Sud » quelque part, c’est tout de suite à Mandela que l’on pense. Ou alors à Johnny Clegg. Plus rarement à André Brink. Et pourtant, on devrait. Il a laissé derrière lui une œuvre remarquable.
Et comme il est né un 29 mai, c’est aujourd’hui que le lecteur peinte par Jean Matrot a décidé de profiter de ce qui ressemble davantage au printemps qu’à l’été, qui s’est installé à Montréal au cours des derniers jours, pour s’asseoir dehors et de vous offrir, en compagnie de ceux qui se joindront à lui au fil des heures, quelques citations de l’auteur d’Une saison blanche et sèche. En commençant par celle-ci :
Une fois dans sa vie, juste une fois, on devrait avoir suffisamment la foi en quelque chose pour tout risquer pour ce quelque chose.
L’eau de la lune approche son reflet
un cœur gelé s’y est éteint
la nuit tu cours sur les pierres
une lueur blanche a teint le mur.
L’étoile s’enflamme sur le cyprès
au creux des flaques les points fermés
la lune s’abaisse.
Navigue ce froid qui envahit les dalles.
Alain Richer, Le mûrier dans la mer
*choix de la lectrice de Louis Galliac
Quand j’ai trouvé dans ma boîte à lettres cette carte postale envoyée d’Allemagne par Katharina, j’ai tout de suite pensé que cette carte avait été créée pour moi tant elle me ressemble.
D’ailleurs, je me demande même si je ne l’encadrerai pas…