
Dès la première image de Rue des Blancs Nuages, j’ai eu un sourire grand comme ça. Est-ce le mignon narrateur qui m’a fait craquer? Son adorable chat? Son chien à roulettes? Sa voiture de pompier? Je ne sais pas. Probablement tout cela. Les illustrations d’Emmanuelle Colin sont si gaies. Et le texte de Juliette Parachini-Deny tout en vers vous donne envie de le lire à haute voix et même, de l’apprendre par cœur.
Pas de drame ici, pas de déchirement non plus, même s’il s’agit d’un déménagement. L’auteure, au lieu de mettre l’accent sur ce que l’enfant laisse derrière lui, amis et souvenirs, a plutôt choisi de nous présenter sa nouvelle vie. C’est donc une visite des différents étages de la nouvelle demeure du jeune narrateur qui nous est proposée ici, de même qu’une rencontre avec chacun des occupants, de la dame aux oiseaux à celle qui prépare son mariage, en passant par Alysée, sa préférée.
Il fait bon le bonheur dans l’immeuble de la rue des Blancs Nuages. Il y fait bon aussi tout derrière, là où est la plage. Là où l’aventure guette le lecteur qui s’y aventure.
Il fait bon le bonheur de la première à la dernière page de ce tendre album aux couleurs vives. Et du bonheur, on n’en a jamais assez. Profitons-en quand il s’offre à nous de si jolie façon.