Lali

15 mai 2016

Secrets blanchis 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

MARZAL CANOS (Jaume)

Dans les sentiers de mon enfance
déjà
le désir de ta peau
avoir mon œil au fond du tien
voir le ciel tomber dans l’eau
en plongeant dans ton corps
sentir le printemps mouiller mes pieds
et mon cœur
suffoquant de désir
qui cherche la sortie

Henri Chassé, Secrets blanchis

*choix de la lectrice de Jaume Marzal Canos

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 10

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:01

BERAUD
(toile de Jean Béraud)

C’était en juin 2005. Sonia et moi nous étions assises sur le gazon pour papoter tout en admirant celle qui avait été tant critiquée avant de devenir le symbole qu’elle est aujourd’hui.

C’était il y a trop longtemps. Sonia me manque. La tour Eiffel me manque.

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 9

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:01

utrillo

UTRILLO 2
(toiles de Maurice Utrillo)

La Tour est une dentelle de fer. (Roland Barthes)

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 8

GAREN
(toile de Georges Garen)

La tour Eiffel existait depuis presque trente ans
Messieurs Coste et Bellonte jouaient à saute-océan
Dans les allées du Bois à cheval sur deux roues
Des jeunes filles en fleurs laissaient voir quelquefois leurs genoux

Et notre siècle n’était encore qu’adolescent
Et Monsieur Carpentier s’habituait à ses gants
C’était l’entre-deux-guerres mais on ne savait pas
Qu’un fou nommé Hitler pousserait sa folie jusque là

Mais en attendant on chantait
Les années folles commençaient
Et d’Amérique d’autres musiques s’en venaient
Mais en attendant on dansait
Les années folles commençaient
Et l’Amérique, nos rengaines, fredonnait

La tour Eiffel relayait la radio quelquefois
Monsieur Charles Lindbergh commentait son exploit
Au large de Terre-Neuve reposait Titanic
Monsieur Charles Dullin saluait le public à Paris

Mais en attendant on chantait
Les années folles commençaient
Et d’Amérique d’autres musiques s’en venaient
Mais en attendant on dansait
Les années folles commençaient
Et l’Amérique, nos rengaines, fredonnait

La tour Eiffel est debout depuis presque cent ans
Les rives de la Seine sont fermées aux passants
Il ne reste presque plus rien à conquérir
De temps en temps j’ai presque envie de revenir
En ce temps là, la la la la la la la…

chantait Nicolas Peyrac en 1978.

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 7

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 14:01

DELAUNAY DELAUNAY 3

DELAUNAY 2
(toiles de Robert Delaunay)

La tour Eiffel est comme une femme nue, sans ses habits, avec tout au plus du maquillage. (Olivier Delahaye)

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 6

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 12:01

STAEL
(toile de Nicolas de Staël)

Tour Eiffel
Guitare du ciel
Ta télégraphie sans fil
Attire les mots
Comme un rosier les abeilles

(Vicente Huidobro)

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 5

BUFFET
(toile de Bernard Buffet)

« La tour Eiffel a froid aux pieds », chantait Jacques Dutronc dans Il est cinq heures, Paris s’éveille.

En vos mots 475

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

MARIJUAN (Carlos)

Quelles trouvailles feront les lecteurs peints par l’artiste espagnol Carlos Marijuan? À vous de nous les raconter, en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine depuis plus de neuf ans. En vers ou en prose.

Les commentaires ne seront pas validés avant sept jours, ce qui vous laisse amplement le temps d’écrire quelques lignes et de donner vie à cette scène livresque.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 4

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:01

SEURAT
(toile de Georges Seurat)

Voici, jusqu’au milieu du ciel
Paris, le premier port des hommes.
Quais de la Seine avec leur pêche aux livres;
Luxembourg, paradis des nourrices;
Tour Eiffel, la girafe des tours.

(Jorge Carrera Andrade)

Un dimanche pour fêter la tour Eiffel 3

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 4:01

SEVERINI
(toile de Gino Severini)

Tour Eiffel : Monument qui devait être provisoire, mais qui n’a jamais été démonté parce qu’on a perdu la boîte qui contenait les pièces. (Marc Escayrol)

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