
Alex a disparu alors qu’il se rendait à sa leçon de violon. Lui est-il arrivé un accident? A-t-il été enlevé? A-t-il fait une fugue afin d’assister à un spectacle de son père chanteur qu’il n’a pas vu depuis des années ou pour une autre raison? La police enquête sans trouver de véritables pistes, ce qui est loin de satisfaire son professeur de violon qui est attaché à l’enfant. D’ailleurs, ceci pousse ce dernier à chercher de son côté un indice qui pourrait le mener à Alex. Or, ce qu’il trouve dans un premier temps ne résout en rien la toile qui semble s’être tissée autour de la disparition d’Alex, de l’étui de violon vide au personnage assez louche qui fréquente le quartier.
Tout semble indiquer qu’Alex est parti de son plein gré pour Paris. Mais pourquoi? Est-il parti seul? S’est-il laissé influencer par un ami ou par un adulte de son entourage? En promettant à la mère d’Alex de le retrouver, son professeur de violon n’avait sûrement aucune idée de ce à quoi il s’engageait ni à quelles embûches il se verrait confronté alors qu’il croyait atteindre son but.
Terminus Odéon devrait captiver tout adolescent aimant les romans d’aventure, car il n’y a ici aucun temps mort — ce serait plutôt le contraire tant tout défile à une vitesse grand V. De plus, l’auteur de La mémoire blanche connaît son métier et n’hésite pas à semer çà et là de fausses pistes, ce qui ajoute au plaisir de ce roman destiné aux jeunes, lequel vous fait voir du pays, de Charleroi à Paris, en passant par Bruxelles.
Comme quoi le violon peut mener à tout!
Titre pour le Challenge Des notes et des mots 
et pour le Challenge « Littérature belge »