Lali

5 décembre 2012

Duos d’amour 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Il restera…

La machine à laver du temps
peut effacer les souvenirs d’amour,
le vent peut dessécher
l’humide des baisers…
Il restera au fond de nos regards
le halo d’un sourire.

La poussière des jours
peu irriter les yeux,
le fleuve d’habitude nous rouiller…
Restera dans le noir
un éclat de sourire.

Il restera qu’on s’est aimé.

Armand Monjo

(extrait de Duos d’amour, anthologie de Christian Poslaniec)

-choix de la lectrice de Victoria Buttigied (dont toute trace a disparu)

Le messager du clair de lune

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:13

Une histoire qui est un long poème. Une histoire qui fait rêver. Une histoire qui suscite l’imagination. Une histoire pleine de tendresse et de respect où un poète offre à son roi, qu’il nourrit depuis des années d’histoires plus enchanteresses les unes que les autres, un livre. Mais un livre qui ne contient aucun mot. Un livre vide de toute histoire, alors que le roi s’attendait à bien autre chose, ce qui déclenche sa colère. Mais… Laissons un peu le poète raconter l’histoire de ce livre unique aux pages vierges mais pourtant pleines, aux mots qui se sont envolés pour illuminer la vie de tous ceux qu’ils croiseront, aux rêves et aux espoirs qu’il fera naître, à tout ce qu’il permettra de créer qui changera la vie de chacun.

Une histoire de toute beauté. Tendre. Poétique. Racontée avec sensibilité par Jean-Marie Robillard. Illustrée par Marie Desbons, dont le nom n’est plus à faire. Une histoire que j’ai adorée.

La mosaïque

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 14:41

La mosaïque de l’espace culturel Georges-Émile Lapalme de la Place des Arts est tout à fait fascinante. Je peux rester longuement à la regarder chaque fois que je suis dans le coin. La dernière fois, je l’ai prise en photo.

Ce que mots vous inspirent 812

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Chacun rêve de changer l’humanité, mais personne ne pense à se changer lui-même. (Léon Tolstoï)

*toile de Romare Bearden