
Jüll a un héros. Un héros qui n’a peur de rien et qui peut vaincre tous les ennemis, des monstres qui surgissent la nuit aux animaux dangereux, ce que Jüll peut faire aussi, maintenant qu’il a son épée magique. Mais sans elle, Jüll sera-t-il aussi courageux que son grand-père?
C’est ce que nous raconte Marie-Francine Hébert dans ce très bel album qu’a illustré Janice Nadeau. Un album que ne pouvait aimer celle qui a eu deux formidables grands-papas et fait d’eux des grands-pères, puisque la première née de cette génération. Et c’est à eux que j’ai pensé en parcourant Un grand-papa en or. À Lucien, si fier de ramener à la maison dans sa rutilante voiture sa bru et sa petite-fille. À Louis-Philippe, qui fut le héros de son enfance et lui fit aimer les livres et le hockey.
Choyée comme je l’ai été, je ne pouvais qu’aimer cette histoire d’amour entre un grand-père et un petit-fils. Faudra que j’avise le père Noël d’en apporter quelques exemplaires dans sa hotte…