Lali

3 mars 2011

Les vers de Luuk 1

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Le recueil du poète belge Luuk Gruwez, né en Flandre Occidentale, attendait la lectrice peinte par George Richmond. Un recueil intitulé Poèmes dissolus, publié en 2005 dans la collection « Escales du Nord » au Castor Astral, qui traite entre autres thèmes de la solitude avec une grande puissance d’évocation et duquel la lectrice de ce soir a extrait ce texte :

Le perdant magnifique

J’aimais la gaze la plus fine du désir
comme le zéphyr le corps de la baigneuse
et partout où j’allais, me ceignait l’angoissant
agrément d’un voile de flétrissure.
Et tout au long d’une saison tombait le soir.

Et lorsque — le haut sur le vent —
le désir de blessa à la convoitise,
combien n’aimai-je pas cette perte magnifique,
comme si le souffle d’une passion me perdait,
encore qu’à peine on embrassait
l’ostensoir d’une seule bouche.
Et chaque soir venait l’automne.

Et chaque fois que le plus gracieux des automnes
m’offrait un gîte dans le vent,
je trouvais dans un bruissement, un tremblement,
une maison pour être sans abri.

Un roman qu’on quitte à regret

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:04

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C’est parce que je n’ai pas cessé de croiser le nom de Milena Angus depuis quelque temps et chaque fois sous la plume de lecteurs enthousiastes que j’ai décidé d’aller y voir de plus près. Et j’avoue : j’ai dévoré Battement d’ailes et c’est même avec regret que je suis arrivée à la fin tant je m’étais attachée aux personnages de ce roman.

Il faut d’emblée que je vous dise que j’aime beaucoup les romans d’atmosphère où tout se joue sous le regard d’adolescents et d’adolescentes qui comprennent mieux la vie que bien des adultes qui les entourent alors que ne les a pas encore quittés ce pouvoir de rêver et d’imaginer que perdent bien des grandes personnes en vieillissant. Et comme c’est le regard d’une adolescente de 14 ans sur la vie, sur les gens, sur leur façon de vivre, sur sa propre existence, que propose Battement d’ailes, je me suis laissée emporter dès les premières pages.

Au cœur d’une Sardaigne repérée par des promoteurs vit une petite communauté dont le personnage central est Madame, qui fascine la narratrice tout comme tous ceux qui gravitent autour d’elle, notamment le grand-père de la jeune fille. Agnese, car c’est le nom de Madame, a quelque chose de la vieille dame indigne sans en avoir l’âge (elle a tout juste cinquante ans) et c’est probablement pour cette raison que l’adolescente s’est attachée à elle et aussi pour combler les manques occasionnés par un père qui est parti et une mère alitée.

L’écriture est alerte, les images poétiques affluent. Battement d’ailes vous donnera envie d’avoir 14 ans à nouveau.

Arrêt à Lisle sur Tarn

Filed under: Vos traces — Lali @ 17:38

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C’est à Lisle sur Tarn que s’est arrêtée Lou il y a quelques jours le temps de quelques photos qu’elle a bien sûr décidé de partager avec nous pour notre plus grand plaisir…

Sous le ciel bleu d’Arvieux

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 14:25

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Une fois de plus, Chantal a décidé de nous entraîner à Arvieux, dans le Queyras, question de nous faire découvrir la beauté du paysage. Elle avait, paraît-il, rendez-vous avec quelqu’un là-bas… Mais qui? Vous le saurez demain!

L’univers de Gemma

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 11:55

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Entrer dans l’univers de l’artiste espagnole Gemma Aguasca Solé, c’est un peu comme partir en voyage, ce que je vous invite à faire en visitant son espace, maintenant que je vous ai fait connaître ses lectrices.

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Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Le paysage, ce n’est pas seulement le paysage, mais l’occasion offerte à l’homme de regarder quelque chose où il est un commencement. (Franz Bartelt)

*toile de Robert Anning Bell

Il n’est pas interdit de rêver

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 6:50

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Alors que se profile la dernière journée avant quelques jours de vacances, je rêve d’océan et la photo prise par Armando en Algarve y est pour quelque chose… Mais bon, pas question de départ et encore moins de la mer sauf dans les livres… Il n’est pas interdit de rêver…