Lali

14 février 2009

Un souffle d’équilibre 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

cree-alex-2.jpg

Il est parfois magique d’entrer dans certains livres en ayant très peu de repères dur l’auteure. C’est le cas de la lectrice d’Alex Cree et de la poète Pascale Roche, et de son recueil Un souffle d’équilibre. Duquel la lectrice a retenu ceci :

À la nuit la plus légère
l’offrande nos gestes ténus
ceux que nous savons depuis toujours
ceux que nous inventons dans le renouement
des feuilles
et de la pluie
la bouche fraîche de cette ombre

Chansons d’amour 24

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:01

solomon-rebecca-1.jpg

Viendra-t-il un jour où les amoureux peints par Rebecca Solomon chanteront Les feuilles mortes comme le fait si bien Yves Montand?

Oh! Je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du Nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C’est une chanson qui nous ressemble
Toi qui m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenir et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t’aimais tant, tu étais si jolie
Comment veux-tu que je t’oublie
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours, je l’entendrai!

C’est une chanson qui nous ressemble
Toi qui m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Chansons d’amour 23

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seton-charles-c.jpg

Il n’a pas été capable de chanter la chanson de Gainsbourg, Je suis venu te dire que je m’en vais. Il l’a donc écrite pour que la lectrice peinte par Charles Seton puisse la lire…

Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu te souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m’en vais
Oui je t’aimais, oui mais

Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu te souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m’en vais
Car tu m’en as trop fait.

Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu te souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m’en vais
Oui je t’aimais, oui mais

Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu te souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m’en vais
Car tu m’en as trop fait.

Chansons d’amour 22

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samuelson-peter-3.JPG

Elle s’est endormie dans ses bras. Et pourtant, le lecteur de Peter Samuelson lui chantonnait Une belle histoire de Michel Fugain… À moins qu’elle n’ait fait exprès pour ne pas entendre ainsi la fin de la chanson?

C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.
Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle descendait dans le midi, le midi.
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l’autoroute des vacances.
C’était sans doute un jour de chance.
Ils avaient le ciel à portée de main.
Un cadeau de la providence.
Alors pourquoi penser au lendemain.

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé,
Se laissant porter par les courants.
Se sont racontés leur vie qui commençait.
Ils n’étaient encore que des enfants, des enfants.
Qui s’étaient trouvés au bord du chemin
Sur l’autoroute des vacances.
C’était sans doute un jour de chance.
Qui cueillir le ciel au creux de leurs mains.
Comme on cueille la providence.
Refusant de penser au lendemain.

C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.
Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle descendait dans le midi, le midi.
Ils se sont quittés au bord du matin.
Sur l’autoroute des vacances.
C’était fini le jour de chance.
Ils reprirent alors chacun leur chemin.
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main.

Il rentra chez lui, là haut vers le brouillard.
Elle est descendu là bas dans le midi.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire.
C’est une romance d’aujourd’hui.

Chansons d’amour 21

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:01

russell-walter-2.JPG

La lectrice de Walter Russell lui fait la lecture. Et lui la regarde. Et moi je chante. Ils s’aiment de Daniel Lavoie.

Ils s’aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s’aiment tout hésitants
Découvrant l’amour et découvrant le temps
Y’a quelqu’un qui se moque
J’entends quelqu’un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui?

Ils s’aiment comme des enfants
Amour plein d’espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s’aiment comme des enfants

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu’aux dents

Ils s’aiment comme des enfants
Comme avant le menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S’écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les, laissons-les
Laissons-les s’aimer

Et si tout doit sauter
S’écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s’aimer

Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu’aux dents

Ils s’aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s’aiment comme avant

Chansons d’amour 20

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:01

rigaud-john-francis.jpg

Il la regarde et il sait qu’il est atteint. Que c’est incurable. Et que c’est La maladie d’amour de Michel Sardou. Et qu’il n’a pas envie d’en guérir mais d’aimer pour toujours l’écrivaine peinte par John Francis Rigaud.

Elle court, elle court
La maladie d’amour
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante-dix-sept ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris

Elle fait chanter les hommes
Et s’agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir
Tout le long d’une vie
Elle fait pleurer les femmes
Elle fait crier dans l’ombre
Mais le plus douloureux
C’est quand on en guérit

Elle court, elle court
La maladie d’amour
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante-dix-sept ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris

Elle surprend l’écolière
Sur le banc d’une classe
Par le charme innocent
D’un professeur d’anglais
Elle foudroie dans la rue
Cet inconnu qui passe
Mais qui n’oubliera plus
Ce parfum qui volait

Elle court, elle court
La maladie d’amour
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante-dix-sept ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris

Elle court, elle court
La maladie d’amour
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante-dix-sept ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris

Elle fait chanter les hommes
Et s’agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir
Tout le long d’une vie
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Tes cheveux blonds, mes cheveux gris

Chansons d’amour 19

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:01

kaperotxipi-flores.jpg

Elle n’a jamais chanté autre chose que Non, je ne regrette rien d’Édith Piaf. Et près de cinquante après ce jour qu’elle n’oubliera jamais, c’est toujours cette chanson que chantera la lectrice du peintre Alli Mauricio Flores Kaperotxipi.

Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal
Tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C’est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé

Avec mes souvenirs
J’ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n’ai plus besoin d’eux
Balayés mes amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro

Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal
Tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd’hui
Ça commence avec toi…

Chansons d’amour 18

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 17:01

mencher-kenney-3.jpg

J’ai cru entendre les premiers mots de L’encre de tes yeux de Francis Cabrel. Est-ce bien cette chanson que le lecteur de Kenney Mencher chuchote à l’oreille de sa belle?

Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux,
Même la morale parle pour eux,
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux.

Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,
A trop vouloir te regarder
J’en oubliai les miennes.
On rêvait de Venise et de liberté,
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté.

Tu viendras longtemps marcher
Dans mes rêves,
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève,
Et si malgré ça j’arrive à t’oublier
J’aimerais quand même te dire
Tout ce que j’ai pu écrire,
Aura longtemps le parfum des regrets.

Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux,
Même la morale parle pour eux,
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux.

Chansons d’amour 17

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 16:01

mansfeld-josef.jpg

Ils étaient des rêveurs, des idéalistes, les personnages peints par Josef Mansfeld. Ils le seront toujours, sûrement. Et avec Raymond Lévesque, ils chanteront Quand les hommes vivront d’amour.

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Mais quand les hommes vivront d’amour
Qu’il n’y aura plus de misère
Peut-être penseront-ils un jour
À nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour
Qu’ils connaîtront alors mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c’est le prix

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Chansons d’amour 16

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 15:01

lipschutz-peggy.jpg

Elles sont ensemble depuis toujours, amies ou amoureuses ou peut-être les deux. On sait seulement que les lectrices de Peggy Lipschutz écoutent souvent La chanson de Prévert de Gainsbourg.

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C’était ta préféré je crois
Qu’elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois « Les feuilles mortes »
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N’en finissent pas de mourir.

Avec d’autres bien sur je m’abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m’indiffère
À cela il n’est rien à faire
Car chaque fois « Les feuilles mortes »
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N’en finissent pas de mourir.

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l’indifférence
Passe l’automne vienne l’hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson « Les feuilles mortes »
S’efface de mon souvenir
Et ce jour-là mes amours mortes
En auront fini de mourir
Et ce jour là mes amours mortes
En auront fini de mourir

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