Le ciel approche
un bras se glisse
entre les feuilles
à la fenêtre
une blancheur
passe et s’efface
comme un sillage d’arbre en arbre
tremblante trace du matin
Michel Collot, De chair et d’air
*choix de la lectrice de Mary Dawson Bishop Elwell
L’été semble enfin arrivé avec ses terrasses et ses cocktails, comme le prouve cette photo prise hier soir au restaurant Greasy Spoon.
J’ai tout de suite pensé à l’une de mes collègues quand j’ai reçu cette carte postale, une illustration signée Anaïs Dulac. Pourquoi? Parce qu’elle n’aime pas la tour Eiffel et que pour rien au monde elle ne perdrait son temps à aller voir Paris de son sommet.
Or, j’aime la tour Eiffel. Vraiment et même beaucoup.
J’ai aimé y monter deux fois, m’asseoir dans l’herbe pas très loin en compagnie de Sonia, ma sœur adoptive, qui habite tout près. Et j’aime toutes les cartes qui la représentent. Notamment celle-ci. N’en déplaise à ma collègue à qui je n’ai rien dit de ma passion. Bien évidemment.
Il faut vouloir pour agir, et connaître pour vouloir. (Félicité de La Mennais)
*toile de Kirill Chelushkin