Lali

28 janvier 2015

Fais de beaux rêves, Damavik!

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Fais de beaux rêves, Damavik!

C’est grâce aux cartes postales que j’ai appris il y a quelques mois l’existence de Damavik, un elfe tout droit venu de Biélorussie. Et depuis, j’attendais le jour où il traverserait l’océan. Grâce à Hanna, c’est maintenant chose faite, pour mon plus grand bonheur.
Pour faire sa connaissance, il suffit de suivre ce lien.

Ce que mots vous inspirent 1366

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

ADAMS (Richard) - 4

La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté. (John Locke)

*toile de Richard Adams

27 janvier 2015

Piqué des vers 36

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

PASCIN (Jules) - 8

Mains

Touchez longtemps ce qui se touche
l’écorce, l’eau, l’herbe, la bouche,
avec l’ardeur au creux des doigts
touchez le chaud, touchez le froid,
pour en faire votre aventure
touchez la mer et la voilure,
le mont, la plaine au cri de blé.
Un soir touchez vos doigts usés
comme un drap où les corps roulèrent.
Touchez enfin, noces dernières
aux feux assourdis du couchant
vos souvenirs mêlés au vent.

Anne-Marie Kegels
(dans Piqué des vers! de Colette Nys-Mazure et Christian Libens)

*choix de la lectrice de Jules Pascin

Ma sœur est une luciole

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:55

luciole

Quand un roman est pavé de bonnes intentions, il finit par agacer le lecteur, malgré toutes ses qualités et la richesse de ses personnages. C’est ce qui m’est arrivé à le lecture de Ma sœur est une luciole, le deuxième roman d’Hélène Lavery. Le sujet avait tout pour m’intéresser, pourtant, d’autant plus qu’il est rarement abordé dans la littérature, à savoir le syndrome de Down.

Tout commence par un oubli. Une simple étourderie. Mais de celles qu’il vaut mieux éviter quand on a une jeune sœur qui a un chromosome de trop. Oui, juste une toute petite erreur à ne pas faire. Sans code de sécurité activé, Nadia est libre de prendre la poudre d’escampette. Ce qu’elle fait, bien entendu, geste qui servira de déclencheur au roman que l’éditeur a bien pris soin de cataloguer comme « drame ». Et drame est le bon mot.

Car, comme si ce n’était pas assez d’avoir fait cette erreur, Élisabeth va aller de mal en pis à partir de ce jour-là, où elle sera réprimandée vertement par sa mère. Suivront la rupture avec son amoureux (qui trouve sa petite sœur bien trop envahissante), le match final de soccer perdu à cause d’elle (du moins croit-elle que c’est uniquement sa faute) et une tentative de suicide, suivie d’une thérapie.

Oui, je sais, ça fait beaucoup. Beaucoup trop. Mais bon, le problème n’est pas dans cet enchaînement, mais bien dans la manière de raconter tous ces événements. Ainsi, l’auteure ayant choisi d’écrire au « je » et de se glisser dans la peau d’Élisabeth, le lecteur ne comprend pas du tout pourquoi l’auteure a eu besoin d’un deuxième « je », soit celui du journal intime. Cette voix tellement identique en matière d’écriture qu’elle n’est que le prolongement linéaire de la narration n’apporte rien au roman.

Un travail d’édition aurait permis de gommer ce problème et l’aspect souvent moralisateur du roman, alors qu’un bon travail de révision aurait épargné le lecteur de maladresses récurrentes. Surtout que ce livre en valait la peine. Tout ce qui concerne Nadia, sa façon de s’exprimer verbalement et physiquement, de transmettre ses émotions, notamment l’amour qu’elle éprouve pour les siens, est tellement juste qu’on en arriverait presque à pardonner tout ce qui ne fonctionne pas. Presque.

Ma sœur est une luciole pèche par ses ses inégalités dans le ton et la structure ainsi que par son manque de rigueur. Dommage. Vraiment dommage. Nadia m’avait conquise avec ses nattes, son goût du bonheur et sa passion pour la vie.

L’univers de Mayana

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 15:54

ITOIZ (Mayana) - 1

Envie de vous plonger dans un univers où l’imagination et les couleurs se partagent l’espace? Le petit monde de l’auteure et illustratrice Mayana Itoïz vous attend.

ITOÏZ (Mayana) - 2

ITOÏZ (Mayana) - 3

Le 24 avril 1962

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Penn Station, Manhattan - photo prise le 24 avril 1962

Un an avant sa démolition en 1963, le photographe Cervin Robinson prenait cette photo de Penn Station, à Manhattan. Il y a de quoi se demander pour quelles raisons un bâtiment historique d’une telle beauté a été détruit…

Ce que mots vous inspirent 1365

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

BECKETT (Justine)

Les années apprennent peu à peu, à tout homme, que la vérité seule est merveilleuse. (Maurice Maeterlinck)

*illustration de Justine Beckett

26 janvier 2015

Piqué des vers 35

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

PAP (Emil) - 3

J’existe à force de me taire
je ferme l’oreille à la voix,
j’écoute ce que j’entrevois
sous l’abri fermé des paupières.
C’est le chant de l’espace-roi
dans un nuage de poussière
épousant et fermant la terre.

La présence est dans cette absence,
le règne dans ce dénuement,
la parole au fond du silence,
dans cet arrêt de mouvement.

Jean Tordeur
(dans Piqué des vers! de Colette Nys-Mazure et Christian Libens)

*choix de la lectrice d’Emil Pap

Inutile et sans intérêt

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:41

apres-midi

La vie est beaucoup trop courte pour lire de mauvais livres et, de plus, des romans portant sur la méchanceté des êtres humains. C’est ce que je me suis dit quand j’en ai eu terminé avec les 103 pages d’Un après-midi avec Rock Hudson.

Le titre m’avait séduite, je n’avais lu le quatrième de couverture qu’en diagonale, Enfin, il me semble. Et comme j’avais une heure devant moi, pourquoi pas la passer avec Rock Hudson?

Eh bien, je vous le dis, j’ai été flouée. Rock Hudson n’apparaît qu’à la toute fin, alors que le soir a depuis longtemps pris le pas sur l’après-midi, et sur une photo fort probablement découpée d’une page de magazine il y a un demi-siècle. Le reste dépeint les retrouvailles de deux femmes qui se sont perdues de vue après avoir (peut-être) été amies à l’adolescence et tout le mal que l’une peut faire avec l’autre par son comportement, la violence de ses mots et de son regard, et cette volonté évidente de lui faire passer quelques mauvais quarts d’heure.

Un livre inutile, à l’écriture banale et au contenu sans intérêt. Peut-être est-il possible de le découper et d’en faire des objets d’art postal? Je vais en parler à mon amie Danièle, elle connaît bien davantage que moi le sujet.

Au revoir, Toller!

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 14:57

toller1

toller 2 toller 3

J’avais 14 ans le jour où on lui a remis la médaille de bronze aux Jeux olympiques d’hiver de 1976.
Je ne sais pas, par contre, en quelle année j’ai découvert ses tableaux par l’entremise d’un reportage présenté à bord d’un avion. Je sais juste que, ce jour-là, je suis tombée sous le charme de ses toiles exubérantes et colorées.

Celui qui avait toujours mis tout son cœur dans son travail artistique l’a peut-être usé prématurément.
Toller Cranston n’est plus, mais ses tableaux demeureront.
Découvrez ses tableaux et l’artiste grâce à cette entrevue en deux parties (partie 1, partie 2).

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