Ce que mots vous inspirent 1334
Le monde est constitué d’éléments invisibles et subtils que nous ne pouvons percevoir qu’avec notre coeur ou notre intuition. (Frédéric Lenoir)
*toile de Corinne Delhaye
Le monde est constitué d’éléments invisibles et subtils que nous ne pouvons percevoir qu’avec notre coeur ou notre intuition. (Frédéric Lenoir)
*toile de Corinne Delhaye
Qu’est-ce que le destin?
Est-ce la vie ou la mort
qui te précède
sur ces chemins étranges
où s’égarent et se croisent
les regards et les gestes?
Au jeu du labyrinthe
tu risques de perdre le fil,
tu confrontes le réel par l’action,
tu imagines ton rêve en poème.
L’âme noyée d’ombre
ou commune présence?
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de Brooke Olivares
Une des choses formidables avec les cartes postales est l’effet de surprise que chacune d’elles provoque quand on ouvre sa boîte aux lettres. Aujourd’hui, c’est une invitation à visiter Zagreb et ses toits rouges que m’envoie Anke.
Hâte-toi lentement et tu atteindras bientôt ta destination. (Milarépa)
*toile de Frederick Hendrick Kaemmerer
Visite d’atelier
Faute de sens, ta vie
est un désir sauvage
et le poème un désordre
nécessaire, Qui es-tu
au bord du labyrinthe?
Tu as côtoyé la mort déjà,
les yeux ouverts dans la nuit,
tu dois répondre de ton errance,
comment arrimer les mots
au cœur des choses?
Tu écris pour veiller
ta propre mort, la poésie
unit la vie à l’existence.
Tout ton être demeure
du langage contre
l’inachevable.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice signée Heather Wilson (dont toute trace a disparu)
Je connaissais les lectrices de Timothy Easton, mais pas le reste de ses toiles. Quelle agréable surprise ce fut de trouver dans ma boîte à lettres cette scène envoyée d’Allemagne par Doris qui donnerait envie en la regardant de devenir un chat…
Les voyages les plus remarquables sont intérieurs, libérés du temps et de l’espace. (Henning Mankell)
*toile de Clark Hobart
Tête lourde au creux
de la main ouverte,
tu ne rêves
ni du ciel ni de la terre,
tu n’imagines rien
qu’une mémoire brûlée
au nœud du sablier.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de Daryl Zang
J’ai récemment eu un véritable coup de foudre pour Fleurs et fruits d’écrivains, un album signé Isy Ochoa. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas en rester là et de mettre la main sur Chats d’écrivains, paru aux éditions du Chêne en 1997.
De la célèbre réplique d’Agnès dans L’école de femmes à un extrait de La maison de Claudine en passant par des poèmes de Rilke, de Pouchkine et de Baudelaire et par une fable de La Fontaime, pour ne nommer que ces textes aux couleurs révélant un immense amour pour les chats, les textes ici réunis dans Chats d’écrivains sont plus beaux que jamais grâce au talent d’Isy Ochoa.
Chats noirs et siamois, allongés ou posant fièrement, chats angoras ou tigrés, chacun d’eux vous regarde avec intensité. Presque plus vrais que nature tant se dégage des illustrations d’Isy Ochoa l’impression qu’ils sont là, près de soi et non pas figés dans un tableau, ces chats auraient de quoi attendrir même ceux qui disent ne pas aimer les chats.
Vous l’aurez compris, cet album est superbe. Absolument et rien de moins.
Si jamais Nathalie et Chantal M. me lisent, sachez que j’ai pensé à vous devant chaque toile.
C’est de Finlande que me sont arrivés ce qu’ai pris pour des lys, mais qui n’en sont pas…
Un bouquet qui fait plaisir à voir en cette saison!