Lali

21 décembre 2014

Piqué des vers 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

CALLERI (Fred) - 2

Ma sœur aînée, Mélancolie,
Pourquoi m’avez-vous tant aimé?
Somme faite de votre vie,
J’ai songé trop, et vous pleuré.

Et pourtant nos âmes amies
Sous le ciel n’avaient souhaité,
Qu’en nos jours un peu d’harmonie,
Mélancolie, ma sœur aînée.

Or trop loin les terres promises,
Ma sœur d’hiver, ma sœur d’été,
Et les sachant parties remises
Qui les comptiez nos jours allés.

Elle est souvent tombée la pluie
Quand nous écoutions les roseaux,
Chanter dans l’air ainsi qu’on prie,
Ma sœur si douce au bord de l’eau.

Ma sœur alors des jours d’automne,
Les yeux levés vers le ciel gris,
Qui attendiez, comme une aumône,
Des soleils morts le baiser luit,

Ma sœur, et qui m’aviez suivi,
Pourquoi m’aviez-vous tant aimé?
Sur le chemin où j’ai marché
Et pour n’y trouver que la nuit?

Max Elskamp
(dans Piqué des vers! de Colette Nys-Mazure et Christian Libens)

*choix de la lectrice de Fred Calleri

Un dimanche avec Fitzgerald 10

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:01

CORNWELL (Dean) - 1

Le monde se partage entre les proies et les chasseurs, ceux qui agissent et ceux qui renoncent. (Francis Scott Fitzgerald)

*toile de Dean Cornwell

Un dimanche avec Fitzgerald 9

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:01

SARNOFF (Arthur) - 1

Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer. (Francis Scott Fitzgerald)

*illustration d’>Arthur Sarnoff

Un dimanche avec Fitzgerald 8

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 16:01

COX (Paul)

Réserver son jugement est une preuve d’espoir infini. (Francis Scott Fitzgerald)

*illustration de Paul Cox

Un dimanche avec Fitzgerald 7

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 14:01

TREBACZ (Maurycy)

Nul feu, nulle glace ne rivalisera jamais en intensité avec la foule des chimères qui se pressent dans un cœur d’homme. (Francis Scott Fitzgerald)

*toile de Maurycy Trebacz

Un dimanche avec Fitzgerald 6

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 12:01

PLANK (George Wolfe) - 1

Se sentir solitaire, tant d’esprit que de corps, incline vers la solitude, et la solitude elle-même incline à plus de solitude encore. (Francis Scott Fitzgerald)

*illustration de George Wolfe Plank

Un dimanche avec Fitzgerald 5

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 10:01

MATTOTTI (Lorenzo) - 2

Invariablement, il est attristant de regarder avec des yeux nouveaux une chose sur laquelle on a exercé ses capacités d’adaptation. (Francis Scott Fitzgerald)

*toile de Lorenzo Mattotti

En vos mots 402

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

OLEJNIKOV (Igor)

Alors que je viens à l’instant de valider les commentaires déposés sur l’illustration qui vous a été proposée dimanche dernier – et d’accueillir une nouvelle envosmotiste au pays de Lali –, je vous invite ces prochains jours à examiner de près l’illustration de l’artiste russe Igor Olejnikov. Question de l’animer, de révéler ses secrets, de parler de vous, peut-être.

Envosmotistes aguerris ou lecteurs du pays de Lali voulant tenter l’expérience sont bienvenus. Car, dois-je le rappeler, En vos mots, c’est cette catégorie qui vous appartient, qui est vivante grâce à vous, et que sans vos mots, elle n’aurait plus de raison d’être.

Rendez-vous donc dans sept jours pour la suite, alors que tous les textes reçus seront validés d’un coup et qu’une autre scène livresque vous sera proposée.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Un dimanche avec Fitzgerald 4

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:01

SEVERINI (Gino) - 3

C’est toujours triste de regarder d’un œil nouveau des choses sur lesquelles vous avez vous-même épuisé vos propres capacités de jugement. (Francis Scott Fitzgerald)

*toile de Gino Severini

Un dimanche avec Fitzgerald 3

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 4:01

EDELFELT (Albert) - 11

Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu’enferme un homme dans les illusions de son cœur. (Francis Scott Fitzgerald)

*toile d’Albert Edelfelt

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