Des âges 4
Tête lourde au creux
de la main ouverte,
tu ne rêves
ni du ciel ni de la terre,
tu n’imagines rien
qu’une mémoire brûlée
au nœud du sablier.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de Daryl Zang
Tête lourde au creux
de la main ouverte,
tu ne rêves
ni du ciel ni de la terre,
tu n’imagines rien
qu’une mémoire brûlée
au nœud du sablier.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de Daryl Zang
J’ai récemment eu un véritable coup de foudre pour Fleurs et fruits d’écrivains, un album signé Isy Ochoa. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas en rester là et de mettre la main sur Chats d’écrivains, paru aux éditions du Chêne en 1997.
De la célèbre réplique d’Agnès dans L’école de femmes à un extrait de La maison de Claudine en passant par des poèmes de Rilke, de Pouchkine et de Baudelaire et par une fable de La Fontaime, pour ne nommer que ces textes aux couleurs révélant un immense amour pour les chats, les textes ici réunis dans Chats d’écrivains sont plus beaux que jamais grâce au talent d’Isy Ochoa.
Chats noirs et siamois, allongés ou posant fièrement, chats angoras ou tigrés, chacun d’eux vous regarde avec intensité. Presque plus vrais que nature tant se dégage des illustrations d’Isy Ochoa l’impression qu’ils sont là, près de soi et non pas figés dans un tableau, ces chats auraient de quoi attendrir même ceux qui disent ne pas aimer les chats.
Vous l’aurez compris, cet album est superbe. Absolument et rien de moins.
Si jamais Nathalie et Chantal M. me lisent, sachez que j’ai pensé à vous devant chaque toile.
C’est de Finlande que me sont arrivés ce qu’ai pris pour des lys, mais qui n’en sont pas…
Un bouquet qui fait plaisir à voir en cette saison!
Le silence de la nuit est le lac le plus profond de la terre. (Guy de Maupassant)
*toile d’Edgard Maxence