Les racines de l’ombre 3
vivre brisé
traverses d’horizon
emportées par des paysages inattendus
je me protège de l’étrangeté de l’oubli
Bruno Roy, Les racines de l’ombre
*choix de la lectrice de Johh Henry Henshall
vivre brisé
traverses d’horizon
emportées par des paysages inattendus
je me protège de l’étrangeté de l’oubli
Bruno Roy, Les racines de l’ombre
*choix de la lectrice de Johh Henry Henshall
Il n’est pas évident d’aborder un sujet aussi grave que la dépression chez l’enfant dans un livre qui s’adresse aux jeunes et non pas aux spécialistes et aux parents. Mais Candice Hayat a su relever le défi en évidant le mot et en expliquant avec des mots simples ce qui se passe dans la tête, le cœur et le corps d’un enfant ce qui se passe. Pour cela, elle a imaginé un nuage gris qui accompagne chaque jour l’enfant. Un nuage qui l’empêche de sourie. Qui fait en sorte qu’elle ne s’émerveille plus. Qui nuit à son sommeil. Et qui traîne, là, au-dessus de sa tête, jour après jour, refusant de crever.
Enfermée dans son monde où les larmes ont pris toute la place, Clara n’arrive plus à prendre plaisir à la vie, à être heureuse des petites joies du quotidiens ni à trouver le soleil pourtant magnifique un tant soit peu invitant. Clara est ailleurs. Dans un lieu qui tient prisonnière sa tête et où tout est gris.
Mais heureusement il y a Monsieur Cumulus, le grand réparateur. Celui que visite Clara régulièrement pour comprendre ce qui se passe. Qui prend son temps. Qui ne la bouscule pas. Qui reste à l’extérieur mais qui écoute.
Un livre encore une fois difficile parce qu’il aborde un sujet qu’on préférerait ne pas aborder. Et pourtant, plus d’un enfant est confronté à la dépression et les parents n’ont pas toujours les mots pour aborder la chose avec lui et avec les enfants de son entourage. Un livre nécessaire. Un livre réussi.
Armando n’a pas été en mesure de résister à son charme. Est-ce la même chose pour vous?
Où que je sois, à Montréal ou ailleurs, au travail ou allongée sur le sofa, je ne lasse pas d’écouter le nouvel opus d’Antonio Zambujo intitulé Fado desconcertado. Surtout Fortuna.
Les voyages extérieurs dépaysent, ouvrent les horizons et la curiosité.
Les voyages intérieurs donnent la vrai liberté et la sérénité. Ils ouvrent le chemin vers une spiritualité dont l’absence fait des ravages aujourd’hui. (Isabelle Godfurnon)
*toile de Michael Peter Ancher