Lali

15 mai 2012

Voix de la Méditerranée 25

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Nulle part

quelqu’un n’a pas posé sa main sur ma nuque
aussi le manque n’a-t-il pas de visage
il est là simplement comme un toucher froid
un rappel de la parfaite solitude

Bernard Noël
(dans Les poètes de la Méditerranée)

*choix de la lectrice de Dan McCaw

Des épisodes qui font sourire

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:40

On se demande dès les premières pages quelles raisons a poussé l’éditeur à écrire roman plutôt que récits sur la couverture. Serait-ce parce que le mot roman est plus attirant pour un lecteur potentiel? Et pourtant, le mot récits pour désigner L’épingle à chapeau, la première publication de Michèle Constantineau, me semble plus appropriée et n’enlève rien à ce fort joli livre qui fera sourire les lecteurs qui voudront bien partager certains épisodes vécus par Simone au cours de sa longue vie.

Si la plume est habile, la construction l’est beaucoup moins. Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas (volontairement?) écrire une histoire de façon chronologique qu’il faille pour cela nous donner à lire deux ou trois fois un même détail sur certains personnages. Quand l’auteur fait court, le lecteur n’a pas le temps d’oublier ce qu’il a déjà lu plus tôt. Et ces répétitions assez nombreuses peuvent être agaçantes, voire très agaçantes, même si Michèle Constantineau a un véritable talent de conteuse et qu’il se déploie ici avec sensibilité et sens des images.

Je demeure donc hésitante à affirmer qu’il s’agit là d’un très bon livre, malgré l’enthousiasme évident de certains critiques. Je ne peux en dire autant. Et pourtant, dès les premières pages, j’ai véritablement été conquise par certaines scènes, par le regard allumé d’une petite fille sur les choses de la vie. C’est plus loin que cela s’est gâté, au fil des répétitions, alors que Simone a pris moins de place au profit d’autres personnages beaucoup moins intéressants qu’elle.

« De grande amoureuse, elle était devenue grande démêleuse, se nouant le cœur à dénouer le fil de laine qu’elle n’arrivait plus à tricoter », écrit l’auteure pour décrire ce qu’est devenue la vie de Simone avec l’âge et le poids des années, alors que ses yeux brillants et pétillants de petite fille (presque) sage se sont éteints.

L’épingle à chapeau se veut donc une jolie suite de récits qui met en scène une époque qui n’est plus avec des images qui rappelleront à ceux qui l’ont vécue les leurs, qui ne sont peut-être pas si différentes de celles qu’on trouve ici et qui, j’en suis certaine, les feront sourire.

Texte publié dans

Titre pour le Défi Premier Roman

Des tulipes sur ma route 5

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 14:13

Celles de l’agence immobilière à deux pas de l’arrêt d’autobus.

Visite au château

Filed under: Ailleurs,Vos traces — Lali @ 10:25

Pour prolonger notre visite au château de Groot-Bijgaarden (Grand-Bigard) qu’Adrienne a partagée avec nous il y a quelques jours, voici d’autres photos qu’elle a prises de cet endroit idyllique. Ça fait rêver, non?

Ce que mots vous inspirent 666

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Écrire, c’est réinventer le réel. Qui écrit devient rêveur. Mais il faut beaucoup de ténacité pour rêver. (Marie-Christine Arbour)

*toile de Tina Spratt