Lali

10 mai 2012

Voix de la Méditerranée 20

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Par toi la lumière atteint le midi,
sable qui se prolonge jusqu’à mes lèvres,
fil d’une terre ardente et empressée
d’où l’espace jaillit soudain plus intense.

C’est un geyser d’écume,
de lave interrompue,
de colombe incomplète
qui multiplie l’air en dimension de voix.

Tout est musique, note, diapason.
Et même les corps, dans le néant, résonnent.

Jaime Siles
(dans Les poètes de la Méditerranée)

*choix de la lectrice de Daniel Maidman

Améliorez votre français

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:20

Bien évidemment que vous connaissez toutes les règles du guide de poche du linguiste Jacques Laurin intitulé Améliorez votre français. Bien évidemment aussi que vos collègues sont tous au fait de celles-ci. Mais si jamais quelque doute se glissait, si votre Word indiquait des erreurs, si Antidote laissait supposer quelques égarements du côté de la langue, il est toujours assez facile de réparer les choses. (Encore plus s’il y a un réviseur dans votre service, mais là c’est une autre histoire.)

Je disais donc qu’il est assez facile de venir à bout du rouge. Mais il n’est pas tout de s’en débarrasser. Il reviendra à son heure. Dans le prochain texte ou le suivant. Parce qu’il est dans la plupart des cas intimement lié à une règle grammaticale. C’est là que le guide de Jacques Laurin entre en jeu. En quelques lignes, il vous explique comment retenir la règle afin que vous ne vous butiez plus à elle. Que ce soit la cédille qui vous embête, ou l’accord avec la plupart, ou encore davantage et d’avantages, Améliorez votre français est un l’outil qu’il vous faut.

Devant l’école secondaire

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:04

Encore un spécimen que je ne connais pas… Mais qui valait bien quelques photos!

Quoique

Je n’ai pas eu à lui dire à quel point ses remarques sont insipides, combien, en ce qui me concerne, tout ce qu’il dit tombe à plat, malgré les bouches béantes d’admiration qu’il semble susciter autour de lui. Il s’est éclipsé avant.

Je n’ai pas eu à lui montrer la porte en indiquant que je préférais les phrases de mes livres aux siennes truffées de clichés et de lieux communs empruntés aux émissions de télé ou de radio qu’il semble priser afin de se donner un peu de la culture qu’il n’a pas pour l’étaler sur les plages de son ignorance. Il ne m’adresse plus la parole.

Je n’ai pas eu à lui dire ses quatre vérités, qui seraient devenues dans la bouche de la plupart de ses admiratrices, car sa cour se constitue particulièrement de femmes, des méchancetés, contre lesquelles elles se seraient bien sûr élevées en me donnant tous les torts. Il change de trottoir pour ne pas me saluer.

Se rendre compte que je voyais clair dans son jeu, si tel est bien le cas, est la seule chose qui prouve qu’il n’est pas tout à fait bête. Quoique. Laissez-moi mes doutes.

*toile de Charles Kaufman

Ce que mots vous inspirent 663

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs. (Daniel Defoe)

*illustration de Laura Pelick