Lali

7 janvier 2011

Quelques mots d’amour 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Au bout de l’amour

Au bout de l’amour il y a l’amour.
Au bout du désir il n’y a rien.
L’amour n’a ni commencement ni fin.
il ne naît pas, il ressuscite.
il ne rencontre pas. Il reconnaît.
il se réveille comme après un songe
dont la mémoire aurait perdu les clefs.
il se réveille les yeux clairs
et prêt à vivre sa journée.
Mais le désir insomniaque meurt à l’aube
après avoir lutté toute la nuit.

Parfois l’amour et le désir dorment ensemble.
Et ces nuits-là on voit la lune et le soleil.

Liliane Wouters, Anthologie poétique amoureuse

*choix de la lectrice de Johannes Jacobus Maria Bogaerts

Bernardim Ribeiro, le dernier des troubadours

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:41

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Tout ce qui entoure la publication des Mémoires d’une jeune fille triste (Saudades, História de Menina e Moça en portugais) ainsi que le mystère entourant son auteur, Bernardim Ribeiro, vous a été raconté dans un billet remarquable d’Armando il y a quelque temps. Inutile donc que je le fasse à mon tour. Mais je me permettrai tout de même d’ajouter ces mots de Cécile Lombard, la traductrice, afin de bien situer l’auteur dans le contexte littéraire : « Car Bernardim Ribeiro, souvent appelé le premier des romantiques est aussi considéré comme le dernier des troubadours. »

Nous sommes donc au XVIe siècle, dans un pays indéterminé qui pourrait bien être le Portugal à cause de certains détails. À une jeune fille sont racontées trois histoires. Celles de trois femmes dont les destins tragiques finissent par s’entremêler et auxquels elle s’identifie, ce qui alimente sa propre saudade, ce sentiment qui se vit mais qu’on a toujours du mal à décrire, tant les expressions pour définir celle-ci sont nombreuses.

Chevaliers, belles dames, amours tourmentées, il y a là tous les éléments propres au romantisme, ainsi que quelques poèmes, ce qui confère à ce roman une saveur qui n’est pas loin de celle des romans de Chrétien de Troyes auquel, d’ailleurs, la traductrice fait souvent référence.

Incontournable pour qui s’intéresse à la littérature portugaise, le roman de Bernardim Ribeiro est ici servi par une traduction remarquable. Et ce n’est pas parce que je l’ai lu dans sa langue d’origine que je permets d’affirmer ceci mais à cause des notes de Cécile Lombard qui viennent éclairer la lecture avec finesse et souci du détail alors qu’elle nous livre de plus les difficultés auxquelles elle a dû faire face.

Et pour vous donner le ton, ce court extrait qui termine le chapitre précédant « La chanson du berger » : Revenons donc au conte. Celui-ci achevé, nos tristesses feront de nous ce qu’elles voudront, car elles aussi demandent à être contées comme les joies.

Fantaisie et imagination

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 15:31

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Ainsi pourrait-on décrire l’univers de Caia Koopman, dont voici une lectrice, un univers qui devrait en ravir plus d’un et que je vous invite à visiter en allant ici.

Quand le printemps reviendra…

Filed under: Scènes livresques,Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 12:27

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La lectrice croquée par Chantal à Douarnenez au cours de l’automne retrouvera-t-elle son banc?

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Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. [Albert Einstein]

*toile de Clara J. Taggert McChesney