Une vie dans (presque) tous ses détails
Je vous avoue d’emblée que je lis très peu de sagas familiales et de romans historiques, et qu’en général quand je lis « tome 1 » sur la couverture, je m’empresse de mettre le livre de côté si jamais il avait pu un tant soit peu me tenter. Pas parce que je n’aime pas me plonger dans la grande et la petite histoire, ou dans celle d’une famille en particulier, fictive ou pas, mais parce que l’idée qu’il faille trois, cinq ou dix tomes pour en venir à bout me dérange. C’est pourquoi j’ai aimé Il y aura toujours des printemps en Amérique de Louis-Martin Tard, Un été sans aube, une fresque signée Agop J. Hacikyan (en collaboration avec Jean-Yves Soucy), et plus récemment Flora Martin de Denise Dufour-Clément, des premiers romans, tout comme Madame Tout-le-monde.
Là s’arrête la similitude. En effet, nous voici à des milliers de kilomètres de ces romans avec celui de Juliette Thibault qui, à l’heure de la retraite et sur la suggestion de son fils, s’est mise à écrire. Et pas qu’un peu. C’est une vie dans ses moindres détails qu’elle a choisi de raconter, et non pas ses grandes lignes, laissant ainsi très peu de place à l’imagination du lecteur. Hélas, devrais-je dire, bien que cela confirme l’idée que je me fais des romans historiques en plusieurs volets.
Inspirée largement par sa l’histoire de sa famille sans être calquée sur celle-ci, la saga que nous promet Juliette Thibault se déroule en Gaspésie d’où elle est originaire dans un premier temps, puis à Québec par la suite.
Et si Marie, personnage principal du roman, est attachante, il n’en reste pas moins que tout cela est long, horriblement long pour qui écarte volontairement de sa table de chevet les histoires qui n’en finissent pas.
Toutefois, je serais tentée de croire que ceux qui sont friands de cette forme de roman y trouveront leur compte et attendront avec impatience le prochain tome, car l’écriture de Juliette Thibault est efficace et les descriptions réussies.
Titre pour le Défi Premier Roman
Tu laisses la porte ouverte à ceux qui pourraient aimer, quand même, c’est bien !
Comment by Anne — 16 mars 2012 @ 4:33
Sagas et romans historiques ne sont pas non plus ma tasse de thé mais j’ai des amis(es) qui adorent ces genres littéraires. Merci Lali de donner l’information 😉
Comment by Flairjoy — 16 mars 2012 @ 11:31