Puisse le tout rester intact
La plume glisse. Il ne sait pas encore si ce sera une lettre ou un poème. Il a tant de choses à lui dire. Tant de mots d’amour à graver sur sa peau que le papier lui semble bien triste pour le faire. Si bien que l’écrivain peint par Phil Cashdollar a écrit : « Je n’ai que ma plume pour écrire l’indélébile. Qui ne l’est qu’au moment où je l’écris. L’encre s’efface. Les lettres se perdent ou se déchirent. Puisse le tout rester intact. Indélébile. Jusqu’à ce que ma langue puisse écrire des Je t’aime dans ton dos. »
Quel splendide billet, Lali.
Comment by Denise — 29 avril 2008 @ 7:32