Lali

Les vingt dernières années ont passé tellement vite… Qui pourrait dire le contraire? Un jour de juillet 2005, j’ai passé la journée avec Eugénie, laquelle m’a fait découvrir une partie de la Belgique germanophone, notamment Eupen, où elle vit. Ici, une vue de l’hôtel de ville, une carte postale achetée lors de mes vacances en Belgique, retrouvée grâce au déménagement. Je me souviens encore de la tarte aux pommes que nous avons mangée à une terrasse… Certains souvenirs ne disparaissent jamais.

La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrasée
Un matin dans la lumière de l'hiver
(Jacques Prévert)

Quand une photo de Robert Doisneau et les vers de Prévert sont réunis : une des plus belles cartes postales de ma collection.

J’aime beaucoup la scène livresque que j’ai choisie pour vous cette semaine. Et de plus, je n’ai pas pris beaucoup de temps pour la sélectionner tant il m’a semblé évident qu’elle était pour vos mots. Ce tableau de l’artiste Virginia Chapuis, qui vit en Argentine, prendra donc vie grâce à vous.

Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier, de les commenter si vous le souhaitez et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

Aujourd’hui, je vous propose de faire connaissance avec l’artiste portugais Rui Carraço et ses personnages en train de lire.

Elza Pliekšāne, poétesse et dramaturge lettone, est connue sous son nom de plume Aspazija. Hélas, il semble que ses livres ne sont pas traduits en français et en anglais. Dommage, car j’aurais voulu aller au-delà de cette photo d’elle, prise en 1894.

Je suis en congé depuis le 6 octobre et ne retournerai au bureau que mardi. Bien sûr que trier le contenu des sacs et des boîtes était au menu, question d’avancer afin de pouvoir procéder au déménagement de meubles dans les prochaines semaines. Lire l’était aussi. Mais mon vendredi auquel je pensais consacrer de nombreuses heures à la lecture a été chamboulé.

J’ai passé toute la journée à échanger avec mon hébergeur. Mon blogue a de nombreux problèmes comme vous pouvez le constater en accédant à la page d’accueil. Malgré des mises à jour, ce ne sera pas suffisant pour qu’il retrouve sa fonctionnalité. Une optimisation s’impose donc. Elle aura lieu lundi. Donc, pas de panique si le pays de Lali n’est pas accessible ce jour-là.

Peut-être que ce sera l’occasion de lire puisque c’est un jour férié? Je me le souhaite. Ces dernières semaines ne m’ont pas donné l’occasion de me reposer et de me détendre. Je vous épargne le reste de mes soucis, la liste serait trop longue.

Bon samedi!

*toile de Levan Chabukiani

Une scène imaginée par l’artiste Kaj Stenvall, qui devrait vous faire sourire.

Le chagrin est une maison sans fenêtre ni porte, sans possibilité de voir le temps qui passe. (Daisy Johnson)

*toile de Jacques Petit

Une jolie scène d’automne envoyée de Březnice, en République tchèque.

Claire, une de mes amies bruxelloises, était récemment en vacances chez nous. Lors de son arrêt à Québec, elle a trouvé chez un antiquaire cette carte postale mettant en vedette le célèbre reporter belge, laquelle a été éditée à 201 exemplaires. Ce qu’elle ignorait, c’est que je connais personnellement (et depuis plus d’un quart de siècle) le dessinateur québécois tintinophile québécois à qui l’on doit cette illustration. Yves Rodier travaille actuellement à une nouvelle version de Tintin et l’Alph-art.